Eh oui !
L'histoire totalement effrayante d'un homme qui a affronté un stylo quand il était petit. Malheureusement, bien qu'il ait survécu à notre grand désespoir, il a également décidé d'écrire.
Que ce soit pour traiter de philosophie, de jolies femmes, de récits farfelus, ou simplement pour dire des conneries, sa plume (bien qu'il ne soit pas un oiseau) sera mis à rude contribution.
Tout ceci dans un ballet explosif et subversif de lettres, de mots, et de phrases mélangés pour donner un cocktail psychédélique mais néanmoins épique.

mercredi 6 juin 2012

Jérémie Tyger - Partie 5 (Une tornade contre un iceberg)

On le somma de ne plus faire un geste.
Voyant que ses hypothétiques bourreaux n'auraient surement pas hésité à lui coller quelques balles dans le front, il se prit soudain à danser la valse.
Et BIM !!!
Son corps gisant suait encore la bêtise et l'inconscience.
En effet, cet espèce de débile profond n'a visiblement pas compris quand ils disaient qu'ils le tueraient s'il bougeait. Bah voilà !

C'est de la mâirde ton histoire !! Shhhhhh !

Vous reprendrez un peu de Jérémie Tyger alors ?

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  N'en pouvant plus, il finit par abandonner, laissant son interlocuteur plonger son regard perçant dans le blanc de ses lunettes de soleil.
Jérémie Tyger, vous l'aurez surement compris désormais, est un homme dont la puissance s'élève au-delà des monts les plus neigeux de la Cordière des Andes.
Pourtant, en tant qu'être humain aussi distingué qu'incroyablement remarquable, il semblerait que son charme soit bien inoffensif face à la femme qui l'observe depuis bientôt cinq minutes.
L'allure féline, elle était à moitié assise sur le rebord de son bureau, scrutant les moindres faits et gestes de Jérémie.
Notre héros, quant à lui, scruta les moindres mouvements des aiguilles de sa montre.
Il s'était déjà bien fais chier dans le chapitre précédent mais il ne s'attendait pas à un tel niveau d'ennui.
Dés qu'il fut invité par la psychologue à entrer dans son bureau, une vague divine de passion et de charme défraya l'atmosphère de la pièce, si bien que toute forme de vie à l'intérieur (mouches, souris, et canapés en cuir compris) fut pris d'une envie irrépressible de fornication.
De là-haut, le doux Seigneur [Insérez le nom qui convient à vos préférences religieuses], ému par tant de douceur, défait certainement sa toge et nous montre avec splendeur comment l'onanisme devant des photos d'enfants tous nus, c'est beau quand même. Bon, on ne voit rien car c'est tout par écrit là, mais faites preuve d'imagination quoi !
Pourtant, au moment où les lumières dansent, où les effluves s'envolent, et où est donc Ornikar, la dame à lunettes jamais ne montra sa zézette !
Nul string jeté au visage de notre éphèbe au corps parfait, nul vulve lancée à toute vitesse dans un ballet charnel, que dalle !
Non, mademoiselle Selene Émilie (ainsi elle fut nommé non sans l'aide d'un formidable générateur de nom et prénoms) était totalement insensible aux pouvoirs cosmo-mythiques de Jérémie Tyger.
Comment ? Pourquoi ? Poisson ou Viande ?
Lesbienne ? Extraterrestre ? Scientologue ?
Parmi tous les cas pré-cités, personne n'aurait pu résister. Jérémie Tyger est un pylône, une fresque vivante représentant tout ce que l'humanité a pour survivre dans cet univers impitoyable.
Jérémie l'a compris dés son plus jeune âge. Il est l'Homme, et le monde n'est que le support de ses exploits !
Son cerveau peut déchiffrer le langage de ces prétentieux de nuages. Ses yeux peuvent tourner une page de journal à plus de 200 mètres. Sa langue peut faire jouir un frigo rempli de cuillères. Ses mains peuvent fendre la mer en deux, puis la terre qui se cache en dessous.
Il est un être parfait. Mais ça fait déjà cinq minutes que rien ne passe.
Miss Émilie, dans la grâce la plus pure, n'a pourtant pas dit un mot après l'avoir invité à asseoir.
Évidemment, Jérémie n'est pas de ceux qu'on invite, il est de ceux qui s'invite !
Aussi, après être parti en vitesse en Autriche, revenir avec une travailleuse du sexe pour se défouler après cette non-réussite de charisme (l'échec, il connait pas, ok ?!), se faire tailler le gland devant l'imperturbable psy, avoir manqué d'étouffé sa cliente (oui, avec lui, ce sont les prostituées qui paient), il finit quand même par s'asseoir.
Quant à la pute, elle se démerdera pour rentrer chez elle, écoutez...
Malgré tout, Selene Emilie ne bougea d'un cil, posant son regard de marbre sur Jérémie. Elle tenait à la main un calepin qui semblait lui aussi scruter l'Homme avec un professionnalisme encore jamais observé chez un calepin.
Les oiseaux s’arrêtèrent bientôt de chanter. Au moment où les chants cessèrent, quand le soleil finit par ne se montrer que dans une infime proportion, l'impossible arriva.
Les larmes coulèrent telles des lances d'eau. Il gémit soudain toute la tristesse que peut ressentir un être quand le désarroi l'habite (à Durcy ?). Pour une oreille profane, cela sonnait comme le braire d'un chameau. Mais il est le cri au milieu du désert.
Il est l'once de putain de clémence faiblarde qui traine dans le cerveau génialement superbe de Jérémie depuis qu'il est allé en Espagne.
Tout en pleurant à chaudes larmes pouvant guérir le cancer (d'où leur rareté), Jérémie expliqua à la psy silencieuse les raisons de son désespoir latent.
  "Ça s'est passé il y a tout juste un an, engagea-t-il sur un ton émouvant (nous vous conseillons de lire ce qui suit avec une musique dramatique). L'agence m'a envoyé en Espagne pour récupérer un colis qu'une bande de trafiquants moustachus avait volé à un diplomate très important. Je suis arrivé dans le pays aux alentours de 11 heures pour prendre mon repas à l'hôtel. Par la suite, je suis allé jouer au golf avant de faire un p'tit tour dans la piscine et puis je suis parti me promener...















Oui, il est en train de raconter sa journée donc ça prend du temps.
Observons cette image en attendant.






  "...et enfin la nuit est venue, continua Jérémie. J'ai donc bondi sur l'opportunité, puis sur une voiture au hasard avant d'éjecter son conducteur et de partir vers la base des méchants. Après avoir tout fait exploser dans la base, je suis parvenu à récupérer le fameux colis et à semer ce qui restait des vilains moustachus mais pour en apprendre plus là-dessus, vous n'avez qu'à jeter un coup d’œil au chapitre 1. Après m'être occupé d'eux, je suis reparti direct avec mon colis vers l’hôpital de "Santa Maradona Dios Del Futbol Gacias Mama Mucho para Pasta Pesto Panzanino", où m'attendait mon contact. C'était un des agents du diplomate qui avait fait appel à l'Agence, et je ne devais remettre le colis qu'à lui seul. A ce que j'ai compris, c'était un organe dont avait besoin le frère du diplomate, dont le vote aurait été crucial pour un sommet sur la paix dans le monde. Autrement dit, mission réussie et j'ai sauvé le monde une fois de plus. Seulement, après que les docteurs aient annoncé que la transplantation avait réussie, une...une..."
Une fois encore, notre Apollon au cœur grand comme l'Univers fondit en larmes sur son fauteuil.
La psy jeta soudain son absence d'expression de son visage et tendit vers Jérémie un air plus compatissant.
En temps normal, Jérémie aurait broyé les couilles de celui qui aurait pris un tel air avec lui (ou, si c'était une femme, il lui aurait collé une paire de couilles de sa réserve personnelle avant de le lui broyer !).
Mais là, ému par cet élan fugace d'humanité de la part de ce bloc de glace, Jérémie n'en fit rien.
  - Que s'est-il passé là-bas, Jérémie ?, demanda la voix douce de Mademoiselle Emilie.
  - Elle...elle a débarqué comme une tornade. Échappée d'une camisole de force, elle a commencée à faire une danse terrible. Je me souviens que les enfants pleuraient, les femmes vomissaient, et les hommes s'entre-tuaient pour ne plus avoir à supporter un tel spectacle. Les médecins étaient affolées, et les vieux des environs sont tous morts de crises cardiaques ! J'ai tout fait pour ne pas succomber mais...
  - Restez avec moi, Jérémie ! Dites-le ! Qu'est-ce que c'était ? Qu'est-ce que vous avez vu ?
  - Vous le savez, bordel ! Vous avez lu les rapports non ?! On a du envoyer l'armée pour la maitriser !
  - Ce n'est pas l'armée, les rapports, ou même moi qui compte dans l'histoire ! C'est vous ! Vous êtes Jérémie Tyger ! Le meilleur homme de l'Agence qui n'a plus voulu faire quelque ce soit après cette mission en Espagne ! Seulement, il est important que vous redeveniez ce que vous êtes, mais pour ça, vous devez me dire ce que vous avez vu là-bas ! C'est important Jérém...
  - Ok ! Ok ! J'ai vu une putain de grosse femme d'au moins 90 ans danser à poil dans tout l'hôpital ! vous êtes contente ?! C'est bon ! Je peux partir faire cette mission de merde ou bien vous estimez que je ne suis pas apte psychologiquement ?!
  - Je pense que...

La nonne super sexy prit grand plaisir devant ce cliffhanger et s'apprête à se livrer à une grande session d'onanisme en compagnie du Seigneur.

Autrement dit, dégagez ! Il n'y a plus rien à voir !
Alors, les p'tits loups, vous aussi êtes partants pour une séance de plaisir solitaire ?
Peace & Love !

lundi 4 juin 2012

Triste journée pour les cerises...

La chose sortit en trombes.
D'un mouvement brusque quoique répété, elle frappa la tête la première contre les parois visqueuses qui l'emprisonnait.
Son nid céda bientôt et, quand elle sortit, la créature enveloppée d'un manteau rougeâtre, ce fut comme un spectacle d'horreur. Comme la scène d'un film qui fit flipper la foule bien des années auparavant.
Et voilà que ça recommence. The show must go on ! Ou "Sýningin verður að fara á" comme on dirait en Islande.

 "Mec, c'est comme dans Alien !", déclama l'un des deux témoins de la scène.
 "Pétasse, on dirait un de mes pires cauchemars !", aboya l'autre.

Le spécimen, expulsé de sa cachette de chair de la façon la plus dégueulasse qui soit, observa d'abord avec un mélange de curiosité et d'appréhension les deux humains. Puis, sans doute pris de peur devant la menace qu'ils pouvaient représenter (malgré le fait que ce sont de gros imbéciles sans danger !), il fuit aussi vite qu'il put là vers l'extérieur, où il pourrait survivre.

  "Garce, ce gros ver vient de sortir de cette cerise en lui déchirant la peau. Trop gore !", dit le premier témoin de la scène.
  "Pute, le narrateur vient trop de nous insulter là !", cria l'autre (qui ne mérite pas plus de précisions vu que c'est un con).

  Ah ha ! Que compte faire face à ça, Ridley Scott, hein ?! Ton Alien, il vaut plus tripette face à ça !

Tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui, je ne vais parler de rien en particulier.
En effet, vous l'avez surement remarqué mais aucun article n'est sorti vendredi dernier car je n'ai eu au final que trop peu de temps pour moi. Tout comme j'avais prévu de vous faire la critique d'un truc aujourd'hui, mais par faute de temps et d'envie, ce sera repoussé à vendredi.
Quant à l'habituelle sortie des aventures de Jérémie Tyger, ne vous inquiétez pas !
Le prochain chapitre sortira dans deux jours, comme prévu.

Je m'en excuse beaucoup, vraiment. Mais là, j'ai pas mangé de pizza depuis une semaine et mes yeux me picotent !
Allez, pour vous égayer un peu avant de nous quitter, voici une image plus joyeuse !

 
Peace & Love, mes p'tits loups !
A la revoyure.

mercredi 30 mai 2012

Jérémie Tyger - Partie 4 (De quelle couleur est l'attente ?)

Il fait beau. Il faut chaud.
Mes aisselles sentent beau la sueur chaude.
Et alors qu'en ce mercredi vous suffoquiez atrocement, vous vous demandiez comment respirer enfin normalement.
J'ai une idée pour vous, mes p'tits loups : Goûter avec douceur un peu des péripéties de Jérémie Tyger.
Enfin, si vous m'accusez de forcer sur la rime, à tort ou à raison, dites-vous que c'est simplement un moment de frime avant l'action.
Plume, va, vole !

J'en connais, pas si proche du poids plume, qui sont encore bien loin de voler.
Sinon, à faire voler les plumes de badmi !

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Un teint orangé embellissait la pâleur des lieux tel un parfum de nacre posé sur une plaque de neige.
Jérémie Tyger est un homme singulier et surprenant sur tous les points. Son esprit fourmille de mille éclairs de génie, à tel point qu’un nouveau modèle d’énergie renouvelable succède en ce moment même à une représentation remémorée des seins de Magdalena, la secrétaire particulière si singulière (ou « la secrétaire singulière si particulière », c’est selon vos préférences) de Lulu, venant ainsi d’éclore dans son cerveau hors du commun.
Pourtant, il s’emmerde.
En tout temps et toutes occasions, jamais il ne fut las. Summum personnifié de l’évolution humaine dès ses premières heures, notre héros ne se trouva jamais confronté à la morosité ou l’ennui.
C’est d’ailleurs pour ça qu’on l’adore, qu’on l’admire, que l’on crie ses louanges un peu comme s’il était cet enculé de Jésus.
Il botte des culs, mange des tonnes de sushi sans tomber malade, ne s’est jamais choppé de MST ou de cancer. La simple évocation de, ne serait-ce, que la première lettre de son prénom fait suer présidents, dictateurs, et parrains de la Mafia.
Les adaptations cinématographiques de ses aventures furent des daubes tant elles ne parvenaient même à retranscrire sa puissance, les acteurs qui tentèrent de l’interpréter étaient parfois tellement désespérés face à leurs échecs qu’ils s’empalèrent sur des perches à micro. Les actrices, quant à elles, végétaient durant des semaines, rendant les tournages chaotiques, après que Jérémie et son divin pylône ne soient venus leur rendre visite.
Certaines ont même failli mourir, les poumons noyés à la suite d’une fellation trop enflammée ! Ce n’est pas comme si Jérémie ne les avait pas prévenu, mais certaines, trop téméraires, veulent goûter le saint sacrement jusqu’à en voir la lumière de l’illumination.
Il détruirait chacun des ponts les plus longs du monde par ordre de grandeur s’il en avait envie !
Et pourtant, malgré tout ça, en ce moment, il s’emmerde ! Il attend.
Certes, c’est ce que l’on attend d’une personne à qui l’on a prié (et sacrifié deux koalas en son nom) de s’asseoir en salle d’attente mais tout de même !
Personne ne devrait avoir le culot de faire attendre Jérémie Tyger plus de 20 minutes dans une salle morne et ennuyeuse, où il n’y a rien d’autre à faire que de regarder tristement de vieux magazines pourris sur la manière d’organiser au mieux l’espace de son grenier.
Personne dans les environs sur qui pratiquer quelques techniques de combat au corps-à-corps. Juste des revues et un ventilateur sifflotant.
  « Elle a intérêt à être bonne, la psy, sinon je lui déchire l’abdomen avec une perceuse. », se dit Jérémie en se posant sur sa chaise pour la 9° fois.
Il se demandait honnêtement ce qu’il lui était passé dans sa tête, à Lulu, de l’avoir amené jusqu’ici pour lui demander d’attendre aussi longtemps avant que la nouvelle psy ne l’invite dans son cabinet.
En même temps, en y repensant, il n’a pas vraiment laissé Lulu l’amener jusqu’au bureau du psy…
Malgré avoir accepté, à contrecœur, de rencontrer la nouvelle psychologue, il se souvient que Lulu avait tout de même mis sa menace à exécution et commençait d’ores et déjà à s’amuser avec sa…Ça y est, il n’a plus envie de s’en souvenir !
Bref. Tout ça pour dire qu’il est sorti avec un peu beaucoup de précipitation du bureau de Lulu et qu’il n’est maintenant plus très sûr d’avoir pris le bon chemin.
Jérémie Tyger ne doute jamais de rien, ces certitudes restant plus que jamais incontestables…mais ça ne l’empêche jamais de vérifier quand il trouve qu’un truc cloche.
Et en effet, un truc clochait. En tout cas, ça y ressemblait, à l’oreille même si cela se rapprochait plus du beffroi que de la simple cloche.


Merde ! Attendez, qu’est-ce qu’il fout à Bruges ?!
  « Bah merde ! Qu’est-ce que je fous à Bruges moi ?! »
Nom d’un coléoptère tétraplégique !
Je crois bien que, sous la pression, et désireux de ne pas voir un spectacle que les meilleurs narrateurs de la planète ne pourraient même pas décrire, notre brave Jérémie ait choisi de s’aventurer bien loin. Bien trop loin, visiblement.
Allez, Jérémie ! Reviens donc dans les locaux de L’Agence, devant le bureau de la psychologue que tu aurais déjà dû rencontrer, il y a de cela plusieurs paragraphes. S’il te plait…On n’a plus de koalas en stock, mais on trouvera sûrement un chat à sacrifier en ta gloire.
  « Bah, je sais. Vu que je suis à Bruges, je vais bien en profiter, hein ? L’autre dame, Lulu, et le monde entier peuvent bien attendre ! »
Hum…Mais c’est une idée merveilleuse, Jérémie ! Quel détachement, quel flegme alors que la planète a tellement besoin de toi et de ta force !
Ellipse Temporel !!

Plusieurs litres de bière, une fusillade, et un hôtel réduit en flamme plus tard.

Un teint orangé embellissait la pâleur des lieux tel un parfum de nacre posé sur une plaque de neige.
Mais un peu moins maintenant vu que le soleil amorçait déjà bien sa descente dans les dunes mystiques de la ligne d’horizon.
Jérémie était assis avec grâce et prestance sur une des fades chaises en plastique de la (véritable) salle d’attente. Il attendait (mais de manière carrément plus géniale qu’avant, attention !).
Aucune revue bizarre sur les tables basses et un climatiseur discret et efficace.
A n’en pas douter, Jérémie allait bien s’amuser durant cette période d’attente. Son esprit avait déjà commencé à visualiser l’image de Magdalena, la secrétaire si particulière-mais-vous-avez-déjà-saisi-le-concept de Lulu, prise en sandwich entre celui-ci et notre héros, Jérémie Tyger.
Seulement, au moment où les festivités commencèrent, la porte du cabinet s’ouvrit délicatement.
Jérémie rangea ses pensées plus que pures dans un coin de son cerveau et sortit un sourire ravageur.
Puis il la vit.
Ses dents, blanches comme le sel le plus fin, éblouissantes qu’elles furent jusqu’alors, n’offrirent en cet instant qu’un ersatz de miroir de la figure sublime qui se dessinait au loin.
Quelque part entre le déclin du Soleil et l’ascension des contrées de Séléné, une autre force venait se poser dans un vent de fraîcheur à l’autre bout de la salle d’attente.
Jérémie le sentait. C’était une autre forme d’existence. Quelque chose bien loin des autres coquilles vides qu’il croise tous les jours en ce bas monde.
Cette femme n’était pas une vulgaire figurante. Tout comme Lulu ou lui-même, cette femme serait un personnage ayant une réelle importance dans cette histoire.
  « Alors ? Vous vous êtes perdus en chemin ou quoi ? », dit-elle d’une voix assurée.
 
 
A plus, mes p'tits loups !
Peace & Love !

lundi 28 mai 2012

Adieu, petit ragondin. Snif...

Il se tenait devant moi, furibond. Je tentais vaguement de décrypter ses amples gestes mais je me perdais trop dans mes pensées pour prêter réellement attention à ce que mes propres yeux me disaient.
Assis sur mon canapé en cuir, je brisais nonchalamment chacune des pattes d'un ragondin que j'avais repéré sur la route, anesthésié, puis ramené chez moi dans le but clairement avoué de lui faire des trucs...pas très en accord avec le puritanisme judéo-chrétien, dirais-je. M'voyez ?

  Vous ne pouvez imaginer la joie qui m'a traversé quand j'ai enfin eu l'occasion de mettre cette image sur ce blog !

L'homme face à moi, les joues rouges et les dents jaunes, maintenait depuis une bonne dizaine de minutes une litanie désespérante à mon encontre. Cet homme, je l'ai laissé entrer dans ma vie car je trouvais qu'il m'apportait beaucoup, autant financièrement que...sur le plan monétaire.
Bon, il me donne aussi un peu d'amour et de considération mais c'est bien ce que l'on attends parfois des gros messieurs barbus, non ?
Bref. Et donc ce brave homme me déclame, sans même faire attention à ma main plongée dans la trachée de ce petit ragondin encore pas tout à fait mort, que je ne fous rien de mes journées, que j'ai trop de respect envers la vie, que je devrais me bouger un peu et me trouver un sujet pour l'article d'aujourd'hui.
Oui, mais voilà !
Lundi, nous parlons culture. Jeux, cinéma, livres, musique....Hors que je ne sais pas de quoi traiter vu que j'ai passé le week-end à exterminer des vaches, histoire de me faire un canapé en cuir digne de ce nom !

"Et ton ragondin, hein ? Tu va en faire une tarte pour y plonger ta queue ?!", m'a-t-il lancé avant de se transformer en lion. 

D'un bond, il bondit (l'humour de répétition, c'est mal sauf quand ce n'est pas drôle) sur le canapé et engloutit littéralement mon ragondin d'une bouchée à travers sa large gueule.
Devant un tel manque de tact, je ne pus m'empêcher d'exprimer furieusement ma fureur (Bis repetita placent, comme diraient les norvégiens).
J'arrachai tous mes vêtements d'un geste brusque avant de sauter à la gorge de mon barbu félidé.
La bataille fut rude, interminable, et clitoris (cf. Règle de trois) mais j'ai perdu. Ce salopiot a englouti mon ragondin, cet animal si fragile et si innocent avec lequel je me sentais si bien. Sniiif...

Voici notre combat (étreinte amoureuse ?) retranscrite par Francisco de Zurbarán environ 4 siècles plus tôt. P'tain, qu'il était fort ce Franky !

Les yeux remplis de malice, il commençait à retrouver sa forme d'origine (?) tout en se moquant de moi :
"Eh bien, j'ai fichtrement bien mangé moi ! Merci pour le repas gratuit, gamin.
  - Oh fuck off you cocksucker !
  - Quoi ?
  - J'ai dit Fuck off you cocksucker !
  - J'ai entendu ! Le problème, c'est que je capte rien à l'arménien, moi !
  - Vraiment ? Quoi ?"

Et c'est là que j'ai compris...
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Aujourd'hui, c'est lundi. Et comme chaque lundi, nous allons parler de l'horreur que ce doit être de ne rien comprendre à l'anglais quand on aime et apprécie franchement la culture woueb.
Mais en fait non.
Passons. Vous le savez sans doute, mais être bilingue permet de se la péter pour rien, d'inclure des expressions anglaises dans ses phrases pour la frime et d'apprécier à leur juste valeur les films en VO pour la beauté du geste (et parce que c'est souvent mieux quand même, n'est-ce pas mon adorée ?).
Mais surtout, ça permet de comprendre divers memes, vidéos humoristiques, et articles débiles qui peuvent trainer sur le net pour notre plus grand plaisir et qui peuvent en effet être rédigés par des adeptes de la langue de Shakespeare. Et pour les traductions en français, parfois, faut creuser profond !
Donc, quitte à se poiler un peu, autant connaître un peu l'anglais pour ne pas être laissé sur le bord de la longue autoroute de l'humour et du cocasse.

Mais pourquoi je vous dis ça ? Eh bien parce que les deux web-comics dont je vais vous parler sont en anglais, figurez-vous.
Mon coup de cœur de la semaine porte en effet sur deux comic strip disponibles gratuitement sur le net et tous les deux légèrement coquins : Go Get A Roomie et Ménage à 3.

Ménage à 3.


Ménage à 3 est un web-comic crée par deux auteurs canadiens, Gisèle Lagacé (au dessin, surtout) et David Lumsdon (qui s'occupe du scénario en même temps que sa compatriote), présenté sous forme de strip/épisodes en quatre cases en moyenne.
L'histoire nous présente la vie de Gary, jeune geek de 29 ans, fan de comics et de mangas en tout genres (notamment les trucs bien crades à base de tentacules), et puceau devant l'éternel.
Bref. Un bon gars quoi.
Celui-ci, après une dure journée de boulot, rentre chez lui un peu plus tôt et découvre ses deux colocs, Matt et Dillon, en train de s'enculer gaiement. Oui, car gays, ils le sont (après avoir cassé sa table de dessin au milieu de leurs ébats, ils avaient bien intérêt à le lui annoncer en face après tout). Et ils sont sur le point de déménager, aussi.
Gary, là-dessus, panique car cela veut dire qu'il va devoir se trouver de nouveaux colocataires. Pas de problème, visiblement, car dans la même heure, débarquent deux filles bien spéciales.
D'abord, il y a Zii. Une punk-rockeuse au caractère bien trempé, bi-sexuelle débridée que rien n'arrête, et wing-woman en puissance de Gary désireuse d'aider ce dernier à perdre sa virginité et à découvrir les forces de la passion charnelle.
Et puis, il y a Désirée (que tout le monde appelle Didi. Je dis ça car vous ne vous souviendrez surement plus de son vrai prénom après une trentaine de strips). Grande blonde pulpeuse à forte poitrine et à la force herculéenne tout droit sortie de son Québec natal avec son accent et son franglish assez hilarant.
Un vrai ménage à 3 et nous voilà avec un web-comic sexy et drôle à souhait.
L'histoire suit bien sûr la vie sentimentale mais aussi sociale et professionnelle de chacun des personnages et tourne donc majoritairement autour de leur sexualité.
Et des sexualités, y en a pour sûr dans ce comic. Du gay, du lesbien, du bi, du trans. C'est le bonheur.
Pourtant, rien d'érotique car, mis à part les sempiternels et indispensables seins et fesses, nul pénis outrancier ou de vulve impromptue. Mais bon, ça reste du 16+ tout de même parce que ça parle beaucoup de cul, et qu'il y a de beaux moments de nudité.
Mais après, c'est bien sûr plus que ça car de nombreux personnages haut en couleurs viennent rejoindre le casting pour éviter de nous faire tourner en rond avec les trois mêmes zozos.
Quant à l'humour, il est souvent présent, parfois pas très subtil, mais toujours sympathique.
Les situations rocambolesques se multiplient rapidement, et les répliques fusent, si bien que l'on se croit parfois dans un épisode de Californication, le rock en moins, le côté tout le monde veut coucher avec tout le monde en plus.
Au final, on adhère, et on suit avec plaisir les péripéties de ces drôles de filous. En plus, il y a près de 500 strips déjà réalisés alors vous avez de quoi lire !
Le dessin, enfin, est efficace, très expressif, et j'avoue ne pas m'y connaître suffisamment en matière de graphisme pour vous faire une critique plus détaillée sur ce point-là. Sinon, j'aime tout de même beaucoup le mélange manga/comic qui y est utilisé. C'est propre et classe.
En clair, un web-comic (non traduit en français malheureusement) que je conseille à mes p'tits loups.


Go Get A Roomie.


Go Get A Rommie, à côté, est une œuvre plus étrange et, honnêtement, à moins d'avoir vraiment voulu perdre mon temps à explorer les internet alors que je m'ennuyais profondément chez moi, je n'aurais sans doute jamais découvert ce petit bijou.
Go Get A Roomie, donc, est un web-comic (écris en anglais encore une fois) réalisé par Chloé C., une dessinatrice d'origine française qui appris l'art du dessin comics aux States, et qui aime la bière belge. Déjà, rien qu'en cela, je l'aime bien la p'tite !
Dans tous les cas, s'il y a une chose qui me fascine déjà ici, c'est le dessin.
Vous vous en rendrez compte en allant sur le site, mais les premiers dessins de ce web-comic en quatre cases sont très simples et assurément font très vieux. Mais l'intérêt est autre car son style s'améliore et s’épaissit de manière impressionnante au fur et à mesure de l'histoire. Pour ceux qui voudraient d'ailleurs en voir plus sur les travaux de la miss, vous pouvez aller fouiller son DeviantArt ou son blog au passant.
Pour en revenir, cette évolution au niveau du dessin fait carrément écho au changement opéré sur le personnage principal au milieu de l'histoire.
L'histoire, parlons-en justement !
Nous suivrons dés le début les pérégrinations d'une jeune et jolie fille que tout le monde appelle Roomie. Pourquoi ? Parce que Roomie est le diminutif de "Roommate" (que l'on pourrait traduire par "camarade de chambre" en français) et que la caractéristique de cette jeune fille est de squatter le lit des autres. De préférence, le lit d'autres jolies jeunes filles d'ailleurs.
Car oui, comme le site du web-comic l'annonce bien, elle aime la vie, la bière, et les filles.
Roomie est donc dés le début présentée comme une hippie complètement décomplexée, autant sur sa sexualité que dans son caractère, qui adore se bourrer la gueule, se promener nue, faire plein de sous-entendus sous la ceinture, et qui aime tout le monde de façon général. Et tout le monde l'aime.
L'ennui, c'est qu'elle n'a jamais vraiment aimé au vrai sens du terme.
En même temps, dans sa recherche enfiévrée d'une vie bourrée de sexe, d'alcool, et de nuits sans lendemains avec de charmantes dames qu'elle ne cherche visiblement même pas à connaître... Pourtant, elle n'est pas méchante, loin de là, et on comprend qu'elle est plus inconsciente que méchante. Si bien que, quand elle brise des cœurs, elle met du temps pour s'en rendre compte mais elle fera tout pour s'excuser...avant de boire un coup de trop et de partir à la recherche d'une autre donzelle dont elle pourrait squatter le lit au passage.
Fort heureusement, notre hippie lesbienne nymphomane et irresponsable préférée va bientôt se retrouver, au détour d'une soirée trop arrosée (et après une trentaine d'épisodes environ), dans le lit du second personnage du comic, Lillian (surnommée "Lazy-Tyke" par Roomie).
Narcoleptique, accro au sommeil préférant se retirer dans son univers onirique la plupart du temps, et grande solitaire pas très fut-fut par moments, Lillian devra désormais gérer avec cette petite blonde surexcitée apparue par magie dans son lit (et dans son univers) et qui ne semble pas vouloir la lâcher. 
Roomie, intriguée par cette brunette à l'air maussade qui résiste sans problème à son charme, devra quant à elle s'assagir et faire preuve de patience et de discernement.
Lillian, au contact de Roomie et de sa bande de potes (le patron du bar que fréquente Roomie et nombre des copains et ex-copines de chambre de Roomie), va lentement s'ouvrir au monde et à la vie.
Comme le dit très bien Roomie au cours d'un strip, Lillian lui permet d'apporter un peu de douceur dans sa vie pimentée tout comme il est clair que Roomie apporte du piment dans la vie de Lillian.
Bien évidemment, d'autres personnages bien trempés font leur bout de chemin dans ce comic (comme le frère de Lillian, ou Richard, un adepte du masochisme tout simplement hilarant) mais il faut bien avouer que tout l'intérêt du show tourne autour de Roomie et Lazy-Tyke.


Enfin, vous l'aurez deviné mais, même après cet éloge à rallonges, j'aurai encore bien du mal à vous retranscrire toute la tendresse que je ressens pour ce web-comic plein de poésie. Tout ce que je peux vous souhaiter, c'est d'aller vous faire un avis vous-mêmes, comme les braves loups que vous êtes.

Ainsi, en conclusion, je vous donne les adresses pour ces deux excellentes œuvres :
 - Ménage à 3 : http://www.menagea3.net/
 - Go Get A Roomie : http://gogetaroomie.chloe-art.com/

Maintenant, à vous d'aller foncer sur ces sites si vous en avez l'occasion (et si vous comprenez l'anglais écrit, bien entendu) et de vous faire votre propre avis.
D'accord ? Allez, Peace & Love !

Le vieux barbu qui se transforme en lion est un grand amateur d'équitation.

vendredi 25 mai 2012

Comment faire aimer Stargate à sa copine ?

Aujourd'hui c'est vendredi, et comme chaque vendredi...

...

Ah bah non, vous n'êtes certainement pas au courant ! Donc oui, je prévois désormais un planning assez particulier afin de donner une ligne directrice à ce blog et ainsi lui permettre d'afficher enfin une certaine continuité.
Pour vous donner une idée des mises à jour, vous aurez droit chaque semaine, en théorie, trois nouveaux articles dispersés de cette manière :

- Lundi : L'article sera dédié au cinéma, jeux-vidéos, livres, etc. Bref tout ce qui pourrait être culturel de façon générale.
- Mercredi : Un nouveau chapitre des aventures de Jérémie Tyger, dans les limites du possible vis-à-vis de mon emploi du temps.
- Vendredi : Un article où je parle de ma vie, des mes humeurs du moment, de mes coups de cœur ou coups de gueule. D'un peu de tout, en général.

Donc vous l'aurez compris, il est vendredi. Et comme chaque vendredi, je vais maintenant vous parler de Stargate.

Bah oui !
Vous avez lu le titre de cet article ou non ?! Queue (de) diable (qui m'écarte l'anus) !

Oui, mais tout d'abord commençons cette habile réflexion par une remarque éminemment pertinente qui vaut tout de même sacrément le détour. Le détour de quoi, on en sait rien, mais ça en faut le détour, je vous le dis.

Bon bah voilà, je vous le donne en mille : J'ai de bons goûts.
Non bah que la question est de savoir si j'ai bon goût ! Ça, je n'en sais vraiment rien, mais dans le doute, rajoutez du poivre.

Mais non, je précise que j'apprécie de bonnes choses.
J'adore les pizzas, je ne déteste pas les films d'auteur, je suis un bon amateur de musique Metal. Mais surtout, j'apprécie fort bien les bonnes vieilles séries TV !

Parfaitement ! Traitez-moi de vieux retro, mais je pense que l'on aura sans doute du mal, aujourd'hui, à faire mieux que, par exemple, X-Files, Buffy contre les Vampires, Twin Peaks et toutes ses superbes séries des années 90.
Mais je parle aussi de séries bien plus vieilles comme Chapeau Melon & Bottes de Cuir, Amicalement Votre, ou McGyver.
Et puis, bon, malgré leur caractère kitsch, j'aime aussi beaucoup des séries comme Code Quantum, Xena, ou Hercule.
Et puis, plus récemment, j'aime beaucoup Lost (mais avec des pincettes, tout de même), Dexter,  Alias, Pushing Daisies, ou Veronica Mars.

Bref. J'aime les séries TV, et j'en aime un tas. A un tel point que je ne suis jamais contre en découvrir des nouvelles ou quoi.
Mais là-dessus, il faut croire que bien des gens semblent étrangers à cette irascible curiosité ainsi qu'à cette passion étrange pour tout ce qui est tordu, absurde, et parfois tout ce qui se place entre le mauvais goût télévisuel et le second degré assumé (cf. Xena & Hercules, bien entendu).
Parmi ces gens, il y a ma chère et tendre. Mon adorée. La fantasque et fantastique (fausse) brunette qui eu l'idée géniale et carrément originale d'apprécier et supporter sans sourciller ma compagnie, mon esprit détraqué, et mon physique hors du commun (oui, narcissique aussi ! Comment vous le savez ?).
Je l'adore, ça ne fait aucun doute. Mais elle n'aime pas Stargate SG-1 !
Alors, oui, Stargate et moi, c'est une longue histoire. J'aime énormément cette série qui a un fort capital sympathie à mon avis, grâce à ses personnages charismatiques, son univers accrocheur et presque infini, et finalement son idée de base accrocheuse.
Bawais, vous vous imaginez voyager à travers la galaxie tout entière grâce à une simple porte qu'on dirait une piscine géante lumineuse trop classe posée à la verticale, vous ? Bah moi non plus !
Mais les mecs qui ont pensé reprendre cette idée (reprise à partir du film éponyme réalisé par Roland Emmerich sorti en 1994, qui était d'ailleurs sympa mais sans plus) pour en faire une méga-série de dingue et la développer puissance 10 (saisons), c'est la classe !
Stargate, c'est la première série dont j'ai eu réellement envie de m'acheter les coffrets DVD pour profiter de l'intégralité des épisodes. Bon, au final, faute de moyens, je n'ai que les 6 premières saisons mais c'est un détail.
Stargate, ça aurait pu être ma série préférée, tout court, si je n'avais pas découvert la série Alias un peu après. D'ailleurs, ma chérie n'aime pas non plus beaucoup Alias.

Vous l'aurez compris, il y a quelque chose à faire là-dessus.
Je ne lui en veux pas pour ça, et ce n'est pas pour ça que je ne l'aimerais plus du tout mais....m'enfin, elle aime pas Stargate ! C'est qu'il y a carrément quelque chose à faire !
Donc voilà, nous sommes ensemble depuis plus de 7 mois et je me demande à partir de combien de temps il est conseillé d'utiliser des techniques d'intimidation comme les chocs électriques, les plantes urticantes, ou de planter des aiguilles trempées dans de la sauce pimentée entre les ongles et la chair.
Car si je suis effectivement quelqu'un d'ouvert d'esprit et qui accepte le point de vue (parfois totalement dénué de sens) de mes confrères, je ne comprend tout de même pas que quelqu'un ne soit pas d'accord avec moi !
Je veux dire, je suis quelqu'un de parfait (pas autant que Jérémie Tyger mais passons) et tout le monde, y compris ma dulcinée, devrait adhérer à mes idées géniales et révolutionnaires et mes goûts merveilleux en matière de séries. Même si cela doit se faire dans la force, la sueur, et le sang (oui, je mords très très beaucoup !) !!
A cela, je vous renvoie à l'article dédié à cet art trivial qu'est la torture ici même : http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Torture

Mais ne vous méprenez pas ! Si je veux obliger ma dame à aimer les mêmes choses que moi par le biais de méthodes douteuses vis-à-vis de la déontologie et de l'éthique, ce n'est dans l'objectif bien bas (levez donc les yeux !) de contrôler sa conscience, son esprit, et tout ce qui fait d'elle une fille formidable.
Non, je le fais par amour. Qu'elle aime ce que j'aime, ainsi je l'aimerais encore plus ! Qu'elle n'aime pas ce que j'aime, et je la torturerais jusqu'à ce qu'elle aime ce que j'aime afin que je l'aime encore plus ! Simple, non ?!

Mais je sens poindre une question philosophique d'une importance encore totalement sous-estimée : Torturer par amour, est-ce du viol ?

Maintenant, je vous laisse méditer sur cette interrogation fort interrogative tandis que je vais me renseigner sur quelques techniques de torture fort récréatives.  J'en connais une qui va être bien contente.
Peace & Love mes p'tits loups !

PS : Sweetheart. Si tu as lu cet article (ce dont je ne doute pas vu que j'ai fais l'erreur d'épargner tes jolies yeux bruns lors de nos dernières séances), je te prie de m'excuser sincèrement pour avoir dévoilé publiquement nos petits jeux amoureux et pour avoir déclaré qu'il fallait faire quelque chose pour tes goûts en matière de séries. Après tout, tu es une grande fan de Dexter (ceci expliquant cela) et c'est déjà bien suffisant à mes yeux (que tu m'arracheras la nuit prochaine avant de me les remettre délicatement comme tu sais si bien le faire).

- "Non, je vous en prie, allez-y.
Je trouve votre récit absolument passionnant."
- Vraiment ? Parce que moi, non !

mercredi 23 mai 2012

Jérémie Tyger - Partie 3 (ou quand vous pensiez avoir tout vu)

Vous pensiez avoir tout vu ? Eh bien non !
Vous pensiez que j'abandonnerais ce blog à jamais ? Eh bien non !
Vous pensiez que je commencerais ce message en vous déclarant amoureusement la bonne année (depuis le temps que j'aurai du le faire) ou en m'excusant platement de n'avoir pas su entretenir ce site depuis des mois ? Eh bien un peu quand même !
Vous pensiez que...


Choqué que je suis par cette image inopportune, impromptue, et pas du tout en accord avec la date de cet article, je me décide à vous révéler dès maintenant la suite des somptueuses aventures de votre héros favori : Jérémie Tyger.
Et oui ! Vous pensiez ne jamais revoir cet être extraordinaire ? Eh bien non !
Voici prestement le chapitre 3 ! Que va faire Jérémie maintenant qu'il sait de la bouche de ce sale english de Brett que son ancien chef, Lulu, a de nouveau besoin de lui car quelque chose de pas net se trame du côté de chez Swan ? Choisiras-t-il de revenir vers son Agence après ce qu'il s'est passé en Espagne ?
Vous pensiez avoir tout lu ? Eh bien non !

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Malgré les rayons ardus d’un flamboyant soleil d’été, qui menaçait de brûler leurs cornées, personne ne plissa les yeux en regardant l’immense Jérémie Tyger passer les vitreuses portes battantes de l’Agence.

Notre homme, cependant, a beau être d’une puissance qu’un mélange sournois entre Attila le Hun et Ulala seul saurait égaler, il n’est pourtant pas condescendant pour autant et sait apprécier la compagnie de ses mous et chétifs collègues à sa juste valeur.

Tandis que la foule acclame le retour de son héros, Jérémie leur fait profiter du spectacle inouï de ce sandwich blanc de poulet/sauce au poivre qu’il dévore sans prêter attention à tout ce monde agglutiné autour de son énergie lumineuse tel un troupeau de moustiques attirés par un néon branlant.

À l’orée de la cage d’escalier, une jeune rousse légèrement dodue enlève avec frénésie le haut de son tailleur pour lui montrer ses seins.

Jérémie y jeta un coup d’œil rapide, histoire de, mais l’amateur de magnifiques poitrines qu’il était n’adhéra finalement pas au tableau qui s’offrait à vingt bon centimètres de son visage.

C’est qu’il devait avoir ses raisons.

Si un homme comme Jérémie Tyger trouve que tes nichons ne valent pas le coup d’être mordillés passionnément devant une multitude de fans enfiévrés, c’est que tu as une poitrine tout juste passable ma cocotte ! Désolé !

Après avoir fini son sandwich, Jérémie emprunta les escaliers en trottinant après avoir arraché la porte qui y menait pour la jeter à la figure des filous qui le filait. Ça améliore la digestion, selon lui.

Et non, ce brave Jérémie ne prend jamais les ascenseurs. Et dans les rares cas où il l’utilise, il préfère passer la trappe du dessus et aller directement sur le sommet de l’élévateur pour le voyage. Ça lui permet de se glisser dans les conduits d’aérations après.

Après plusieurs étages gravis en grande hâte, cinq grenades fumigènes jetées un peu partout dans les bureaux, et une pipe taillée en vitesse par l’artisan du bois qui avait installé son échoppe au 32° étage, Jérémie parvint enfin devant le bureau du directeur.

Il s’arrêta, considérant la porte en bois poli avec déférence.

Notre brave héros n’était aucunement intimidé par son ancien patron, mais il lui faut bien avouer que, s’il n’est pas aussi génial que Jérémie, Lulu peut être considéré comme étant sur un autre niveau d’excellence.

En même temps, il est le seul parmi tous ses supérieurs hiérarchiques à ne pas avoir eu la mâchoire brisée suite à une parole déplacée ou une réaction violente de la part de Jérémie après avoir mangé des fajitas.

Il paraîtrait même que Lulu serait le seul de l’Agence capable de tenir tête à Jérémie…Même si, honnêtement, tout le monde prie pour qu’ils n’aient jamais à s’affronter même par jeu.

Quand on pense à l’affreuse histoire d’un bâtiment de télécommunications qui fut totalement enseveli lorsque Lulu découvrit, furieux, que le contenu du DVD pornographique qu’il venait de piquer nécessitait d’appeler une ligne privée pour débloquer les vidéos à l’aide d’un code numérique ! Jérémie, lui, qui voulait également regarder les vidéos, se contenta juste de faire un trou dans la Grande Muraille de Chine pour se défouler. Heureusement, les deux se calmèrent bien vite, mais on n’osa jamais les contrarier, ni l’un ni l’autre, et surtout pas les deux en même temps.

Jérémie inspira profondément.

Il est déjà à la limite de l’impossible pour un être ordinaire de rentrer dans le bureau de Lulu sans y être d’abord invité par sa secrétaire particulière (qui l’est d’ailleurs vraiment beaucoup, pour sûr) sans craindre de brûler vif comme le fromager basque qui s’apprête à rencontrer Dieu, le Prophète Mahomet, et Till Lindemann en même temps.

Alors, pour un être aussi puissant que Jérémie Tyger, cela demande une intense préparation mentale et physique.

« On ne sait jamais ce que l’on pourrait trouver en ouvrant la porte du bureau de Lulu. », pensa Jérémie tout en tournant la poignée de sa grosse main moite.

Il entra.

Un tableau démesuré lui explosa à la gueule comme une colossale pluie de liqueur féminine sous un soleil de paillette. Pour un peu, il aurait pu y avoir des arcs-en-ciel !

Mais ça, Jérémie s’en foutait. Ses magnifiques yeux ne faiblirent pas, tendus qu’ils étaient à admirer l’Oeuvre. Il n’avait pas vu quelque chose d’aussi beau depuis des lustres. Pendant un temps, tous ses soucis, ses fêlures, toutes ses choses bien nazes qu’il ne possède même pas s’envolèrent dans un étincellement nacré.

Englobé dans une lueur chaleureuse, Lulu était assis en tailleur sur son bureau, nu comme le p’tit Jésus.

Aussi beau qu’une aurore boréale, son membre turgescent, son pic imposant, son glaive de chair était debout, fier. Bandant avec vigueur, une fine tige métallique glissée dans l’urètre, Lulu méditait calmement et ne semblait aucunement dérangé par la présence de Jérémie.

Notre vaillant Jérémie, quant à lui, était au contraire plutôt dérangé par sa vision. Il avait l’impression d’avoir pénétré dans un univers alternatif, où sa perfection ne tarderait pas à fléchir devant cette déchéance.

A sa droite, il remarqua bientôt la secrétaire de Lulu, un casque sur les oreilles avec le volume à fond, vêtue principalement d’un simple tablier, qui aiguisait avec soin un sabre immaculé.  

« Tu te souviens d’Inamorata, Jérémie ? », déclara soudain Lulu, les yeux toujours clos.

« Oh, euh enchanté. », déclara Jérémie à l’encontre de la brune pulpeuse qui astiquait toujours précieusement son épée.

En soupirant d’un air excédé, Lulu ouvrit les yeux et tourna la tête vers son agent.

« Mais non, espèce de serviette de bain, je te parle de mon sabre, voyons ! Magdalena, réceptacle !! »

Alors même que la musique semblait être à fond dans son casque, la secrétaire, Magdalena, distingua l’appel de son maître aussi clairement qu’un sous-marin au milieu d’un aquarium et courut vers lui, un large bol à la main.

Avec un détachement et une classe sans pareille, Lulu se leva, sauta de son bureau et retira le plus naturellement du monde la tige de son urètre.

Rapidement, un liquide blême et quasi-incolore sortit en trombe de sa queue magnifique pour atterrir pêle-mêle dans la coupe tenue par la nudiste en tablier.

Cela dura au moins cinq minutes. Si bien que Jérémie ne pu supporter plus longtemps ce spectacle tragique sans ouvrir la fenêtre et abattre un avion qui passait par là en lui jetant une tasse à pleine puissance.

Le flot de sperme s’arrêta enfin de couler lorsque le contenant fut presque plein.

Puis, avec envie, Magdalena plongea ses lèvres dans le bol, bu un peu de la précieuse semence, puis déclara en se léchant les babines : « Hum, je pense qu’on a ce qu’il faut pour ce mois-ci, patron. Mais je sens encore un peu trop de noirceurs donc elle ne sera au top de sa pureté, je vous préviens. »

Puis, le bol dans une main, et l’épée de Lulu dans l’autre, elle partit en direction du couloir, où elle disparut après avoir laissé à Lulu le soin de fermer la porte.

Celui-ci, toujours défroqué et élégant comme seul Jérémie l’aurait été s’il n’était pas tant choqué, s’assis doucement derrière son bureau.

« Eh oui ! Pour garder toute sa lueur et son énergie, mon épée a besoin que je lui prépare un rituel très spécial environ tous les mois.

 - En te fourrant une putain de paille dans la bîte pour ensuite, je sais pas, déballer tout ton foutre dans un bol par ta secrétaire à moitié à poil ? Je sais pas, mec, mais avant, t’avais juste besoin de trucider quelques vieux et c’était parti pour la fête ! Plus rien ne pouvait arrêter Inamorata quand elle avait pris le sang de ces saletés de vioques qui nous pourrissent la vie avec leurs conversations inutiles de quand ils étaient moins morveux !

 - Je sens une grande colère en toi, Jérémie.

 - Un peu, mon coco ! T’envoies Brett me tirer de ma Bourgogne peinard pour je sais pas quoi, et quand j’arrive, tu…Enfin voilà quoi ! Ta queue, la tige, le bol…

 - Les temps ont changé, brave loup. Je sens dans l’Univers comme un océan de paix qui venait de balayer le désert aride. Nous avons gagné, Jérémie. Les Ténèbres ne sont plus. Les terroristes, les arabes, les juifs, les présentateurs de télé : ils nous craignent tous désormais. La France se tient droite, écrasant les ennemis de sa République avec de grosses bottines à semelle compensée en plein de la tronche.

 - Et ?

 - J’ai compris que pour maintenant la paix dans ce monde, il nous fallait abandonner toute cette noirceur que nous utilisions contre nos ennemis et aller vers quelque chose de plus lumineux. C’est pour quoi, au lieu de la sanctifier dans le sang, je plonge désormais ma lame dans la liqueur de la vie. Ainsi, quand je découperai ces sales islamistes en morceaux, ce sera non plus avec violence, mais avec clarté et espoir en l’humanité.

 - Ah ouais quand même…Moi, quand je regarde juste des canards baiser, ça me fait pas autant d’effet perso. Tout ce que je fais, c’est manger des céréales sans lait et laisser mon narrateur dire au monde à quel point j’suis immensément génial !

 - Tu n’as pas changé, Jérémie, hein ? Toujours aussi peu de considération pour l’espèce humaine ? Tu ne laisserais jamais aux figurants l’occasion de prouver leur valeur.

 - On leur demande pas leur avis. C’est nous qui décidons de l’avenir du monde. Et puis, je ne voudrais pas dire, mais si tu m’as fait venir juste pour discuter philo, je ferais tout autant de me barrer.

 - Non, attends ! Pardonne-moi, j’ai été inconvenant. Moi-même, je comprends ce que tu ressens. Mais oui, je t’ai fais venir car nous avons besoin de toi pour un problème d’envergure.

 - Oui. Brett m’a déjà un peu briefé. Complexe, ton affaire !

 - Et c’est pour ça que j’ai fait appel au meilleur et seul agent secret/marinier de la planète !

 - C’est cool, mais je commence quand ?

 - Attends deux secondes ! Il va falloir te faire passer des tests psychologiques avant. Désolé, mais les mesures viennent d’en haut, tu ne peux pas t’y dérober.

 - Je sais, c’est ce qui a poussé Brett dans le canal lorsqu’il me l’a dit.

 - Mais ça ne devrait pas te poser de problèmes vu que la nouvelle psy qu’ils nous ont envoyés est canon.

 - Je sais, c’est ce qui a poussé mon admirable derrière jusqu’ici. Mais, vois-tu, je préférais voir le canon que la psy. De toute façon, je n’en ai pas besoin, pas envie, et si quiconque m’y pousse, je lui plonge mon pied dans la bouche, compris ? »

Sans sourciller, tout désinvolte qu’il était, Lulu sortit de sous son bureau une longue batte de base-ball. Puis, il plongea ses yeux ahurissants dans ceux de notre héros avec malice.

 « Hum quelle grosse batte, dit-il nonchalamment. Tu dois être bien seule, comme ça, sans personne pour te réchauffer dans cet hiver glacial. Mais je connais un bon endroit où tu seras bien au chaud. Un endroit calme, sombre, mou que j’affectionne particulièrement. Et si je t’y introduisais en douceur devant mon cher ami Jérémie que voilà ? Oh mais oui, je sens que tu en rêves… »

Dégoûté et ne voulant pas avoir plus d’ennuis avec les compagnies aériennes des alentours, Jérémie interrompit rapidement Lulu :
 «  C’est bon ! Je vais la voir, ta grognasse de psychologue ! Maintenant, lâche cette batte ! »

 (Ce chat aussi pensait, tout comme vous, avoir tout lu. Eh bien non !)

Alors ? Vous aussi, vous pensiez avoir tout lu avant ça ?
Libre à vous d'y répondre ou non, mes p'tits loups. Allez, à la prochaine !
Peace & Love  ;)

mardi 22 novembre 2011

Tu le veux dans tes fesses, mon bouc ?!

Le froid de novembre commence insidieusement à engloutir toute espérance de chaleur sauvage et Monsieur Kiki se ramollit petit à petit en prévision d'un printemps chaud et joli.

Non, ne cherchez pas plus loin, mes adorables p'tits loups ! Vous risqueriez de tomber sur des blogs plus malhonnêtes dans l’honnêteté malhonnêtement honnête que celui-là...
Monsieur Kiki, c'est le gérant de ma fumerie d'opium favorite.
Car quand je vais mal, je vais voir Monsieur Kiki. Pas besoin de mots avec lui, il sait de suite que ça va pas et il sait comment me faire reprendre du poil de la bête en cinq-sept.

Malheureusement, monsieur Kiki est occupé en Sibérie et le moral n'est pas des plus exotiques de mon côté.
Que ne vendrais-je pas pour une île paradisiaque et des pizzas au saumon ?!
A la réflexion, sans doute des bébés car même vendus par lots de 5, ça ne suffit qu'à s'offrir de la poudre à récurer les poils pubiens.
Un ami m'a une fois fait la remarque selon quoi on vendrait plus cher si on mettait des bébés dans des frigos et qu'on vendait le tout mais mon vieux dos d'écrivain dépressif et mythomane ne me permet pas de porter de lourdes charges.
Je pourrais laisser cela à La Poutre (mon fier partenaire de jeu depuis un nombre incalculable d'années) mais il se prépare pour de futurs combats avec son adversaire du moment, The Hole, alors bon...

Donc, pour restituer les choses, je suis un pseudo-écrivain mythomane toujours pas publié dont le moral est bien bas depuis que la grisaille s'est installée en la Terre du Milieu du Sud de la France et qui peut pas se faire de thune à cause de son dos.
Youpi !!
Et, en plus, j'ai envie de passer un méchant savon à l'huile d'amande douce (parce que ça sent bon) sur tous les hurluberlus aux tendances gallimorphiques qui jacassent depuis plusieurs semaines sur cet outil formidable pour la société humano-dindon qu'est Facebook.

Bon, je préviens d'avance : Je ne vais ici ni l'éloge ni la quelconque représentation écrite d'un "cassage" à la Brice de Nice de cette plate-forme sociale sans intérêt à l'époque des Croisades (ça servait à rien de le souligner mais je trouvais ça important).
Ce dont je me plaint plutôt, c'est la recrudescence monstrueuse de tentatives malsaines, grossières, et absurdes d'éveiller ma sensibilité, mon bon sens, et ma foi (ou mon absence de foi, dirais-je) en la morale humaine.

"De quoi parle-tu, maître ? Cesse donc de parler et viens me rejoindre sur mon divin pieu."

...

Couché Aphrodite, ton "divin pieu" devra attendre le retour de son guerrier lyrique avant que nous nous ébattions tous deux dans une hyperesthésie communicatrice à la lueur des reflets du soleil dans les coupes d'hydromel !
(Petit jeu pour vous : Quel sens le "pieu" a bien pu prendre durant ces dernières phrases ?)

Passons !
Eh bien, pour être un peu plus clair, je vais vous citer un des monstres qui parkourent (ouais, carrément ! Ils sautant les murets et tout...) parmi les pitits messages mignons des gens de Facebook.

"Un garçon avait une copine. Il commençait a en avoir marre d'elle car elle lui envoyait des messages toutes les heures qui disait: "tu me manques" ou "je t'aime". Un soir, avant de se coucher il a reçu un message, ... mais plutôt que de le lire il est allé dormir. Le matin il a été réveillé par un appel. C’était la mère de sa copine, en pleure pour lui dire que sa copine était morte la nuit dernière. Il a raccroché, en état de choque, est allé lire le message: "mon cœur, viens vite! je crois que quelqu'un est en train de me suivre!". Morale de l'histoire : ne rejette jamais ceux qui t'aiment et qui s’inquiètent pour toi, parce qu'un jour tu te rendras compte que tu as perdu la lune pendant que tu comptais les étoiles! Si jamais tu es touché par ceci.. Met J'aime & Clique sur partager !"

Manque de professionnalisme oblige. Nous n'allons pas nous éterniser longtemps sur le style décousu, la ponctuation approximative, et les quelques anacoluthes maladroits en plus de la phrase finale qui parait légèrement hors-sujet.
Non, ce qui frappe d'emblée mon cerveau triste et assoiffé de cidre frais, c'est la niaiserie presque condescendante de ce message.
La morale totalement cucul la praline qui va faire en sorte à ce que toi, oui TOI, petit être qui n'en a rien à foutre de l'avenir du monde, de la crise, des révoltes, des fanatismes en tout genre, et de l'anti-féminisme de bas étage, oui TOI ! Toi, toi, toi, toi, toi + moi + eux + tous ceux qui s'emmerdent !
Vous, nous, poux, cailloux, rolex, et pierre à cirer la pompe à Jean-Luc !
Tout dans ce pamphlet de contrefaçon ne sert qu'à noyer ton esprit libéré mais quand même un peu soucieux de la future "vie" anima-sexuelle de Steve Jobs avec la dame de la voix off d'Avast sous une masse gluante, informe, et particulièrement malodorante de sous-sentiments sirupeux et mielleux. Si bien qu'après, tu craques tes économies à la base prévues pour la collection DVD de Xena la Guerrière (Toujours pas trouvée ! Longue histoire, mais je l'aurais un jour...) dans un nouveau modèle d'empathie next-gen tellement trop puissant que t'en pleures devant l'inutile (donc indispensable) beauté des pubs Audi.

Vous ne me croyez pas ?! J'en suis honoré. Cela veut dire que notre relation est encore à développer et qu'il nous reste encore tant de temps à passer ensemble avant que l'on puisse se faire entièrement confiance avant de se trahir méchamment et de se séparer brutalement en ne se parlant finalement plus par la suite !!
Nous nous aimerons comme des fous...comme des chevaux !
Et même qu'Aphrodite est d'accord pour un plan à...euh....attendez, je compte !
...
M'enfin bref ! Voyez encore ce dont est capable la niaiserie humaine !
(ATTENTIIIIIIION ! Celui-là est long est particulièrement violent.)

"A MEDITER :Maman, je suis sortie avec des amis. Je suis allée à une fête, et je me suis rappelée ce que tu m'as dit avant que je sorte : Ne bois pas, si tu vas conduire. C’est pour ça, j’ai bu du coke. Je me suis sentie fière de moi, parce que j'ai suivi
tes conseils , j’étais une des seules de mes amies à être lucide. J’ai fais mon choix , et tes paroles étaient sacrées pour moi, Quand la fête est finie, l...es personnes commençaient à embarquer ivres dans leurs voitures. Moi je suis montée dans la mienne et j'étais sûre que j'étais en état de conduire. À cette instant maman, je ne pouvais même pas m' imaginer ce qui m'attendait. Quelque chose d’imprévisible… Maintenant je suis ici, gisant sur le sol et j'entends les policiers parler. Le garcon qui était dans cette voiture est saoul... Maman, les sons sont tellement lointains..! Mon sang est partout et j'essaie de toutes mes forces de me retenir pour ne pas pleurer. Je peux entendre les médecins : "La fille ne va pas tenir le coup". Je suis sûre maman que le garcon qui m’a accidentée n'a pas voulu me blesser. Mais pourquoi c’est lui qui a bu et c’est moi qui doit mourir?. Pourquoi la vie est si injuste, maman ?Pourquoi les gens le font, alors qu’ils savent qu’ils peuvent détruire tant de vies? Ma douleur est terrible en ce moment, c’est comme si on me poignardait avec milles couteaux. Maman, dit à ma petite sœur de ne pas avoir peur, dit à papa d’être fort et s'il te plait maman visite le garcon et donne lui des conseils comme tu l'as fais pour moi. Peut-être que si ses parents lui avaient dit, je serais vivante maintenant maman. Ma respiration s’affaiblit de plus en plus, et je commence vraiment à avoir peur. Ce sont mes derniers moments et je me sens si seule. J'aurais tellement voulu que tu sois auprès de moi en ce moment, pendant que je meurs ici sur le sol. Je voulais te dire tellement de choses maman, je t'aime, je t'aime tellement ! Je promets de te protéger, d’être ton ange gardien comme tu l'as fais pour moi. Au revoir maman !..
Ces mots ont été écrits par une journaliste ayant été sur les lieux de l'accident, pendant que la fille mourrait. Elle a prononcé ces paroles juste avant de mourir. Si tu a été touché au moins un peu par cette histoire copie ça sur ton mur s'il te plait !.. Ça ne prendra qu'une seconde."
Et blablabla, relation mère-fille bonne sous tous rapports, blablabla, soirée alcoolisée où il n'est pas fait mention de 69 entre deux filles bourrées, blablabla, la vi cay tro 1just lol, bliblibli, mort qui s'éternise comme dans les films américains, blobloblo, une journaliste trop chaude qui va direct chercher des filles mourantes pour se taper un bon délire sur leurs derniers instants, blublublu, je vais lui renifler le cul....

Vous l'aurez deviné ! Une suite amusante et décontractée d'incohérences qui, dans la bonne humeur la plus effarante du mois, va vous rendre tout tristounet si vous n'y prenez pas garde.
Je sais pas vous, mais moi, je trouve ça génial tellement cela ajoute à ma réflexion plus que probante que la joie et le bonheur des gens qui s'en foutent, comme je dirais, des gens comme moi qui s'en battent la nouille du malheur des autres, ça fait chier les chieurs !

Haters gonna hate, disait Aristote...ou Socrate, un philosophe en jupons quoi ! Un mec qui disait que les autres, surtout quand on vit la société, bah c'est beaucoup des chieurs tout de même ! Surtout quand tu veux leur piquer des trucs bizarrement.
Alors là, nous avons un mix de philosophie personnalisée entre Arsène Lupin, Aristote/Socrate/Mec en jupons (rayer la mention utile), et Sartre ! Ca, c'est über-funky !!

Alors, bon ! Que penser de toutes ces manœuvres frauduleuses ?
Que faire face à cette invasion lente, sournoise, et silencieuse de sensibilité teintée d'empathie hautement contagieuse pour nos cervelles toutes ridées par les barres de rire que nous auras jeté à la gueule Monsieur Nicolas Bedos, Pierre Desproges, et autres Gaspard Proust.
Quand céderons-nous, habiles mais très fainéants défenseurs de la paresse existentielle, à la morale humaine ?
Qui nous sauvera de la déchéance sentimentaliste ?
Comment parviendrons-nous à introduire notre index pas trop inquisiteur -parce qu'il n'est qu'un index- dans l'anus fripon mais pas tant que ça -car ce n'est qu'un anus- de la journali



Le CCCT (Comité des Chats coupeurs de Textes) a décidé d'interrompre l'écriture suite à la plainte de divers administrateurs de programmes de fichage des blogueurs sur le Net qui s'offusquent de ne rien comprendre à ce qui s'écrit ici.
De prochains articles verront le jour une fois que l'auteur aura récupéré ses heures de sommeil en moins.
Merci de votre compréhension.
(PS : C'est pas ma main sur l'image, hein ! Des fois que vous auriez pas compris...)

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