Eh oui !
L'histoire totalement effrayante d'un homme qui a affronté un stylo quand il était petit. Malheureusement, bien qu'il ait survécu à notre grand désespoir, il a également décidé d'écrire.
Que ce soit pour traiter de philosophie, de jolies femmes, de récits farfelus, ou simplement pour dire des conneries, sa plume (bien qu'il ne soit pas un oiseau) sera mis à rude contribution.
Tout ceci dans un ballet explosif et subversif de lettres, de mots, et de phrases mélangés pour donner un cocktail psychédélique mais néanmoins épique.

mardi 22 novembre 2011

Tu le veux dans tes fesses, mon bouc ?!

Le froid de novembre commence insidieusement à engloutir toute espérance de chaleur sauvage et Monsieur Kiki se ramollit petit à petit en prévision d'un printemps chaud et joli.

Non, ne cherchez pas plus loin, mes adorables p'tits loups ! Vous risqueriez de tomber sur des blogs plus malhonnêtes dans l’honnêteté malhonnêtement honnête que celui-là...
Monsieur Kiki, c'est le gérant de ma fumerie d'opium favorite.
Car quand je vais mal, je vais voir Monsieur Kiki. Pas besoin de mots avec lui, il sait de suite que ça va pas et il sait comment me faire reprendre du poil de la bête en cinq-sept.

Malheureusement, monsieur Kiki est occupé en Sibérie et le moral n'est pas des plus exotiques de mon côté.
Que ne vendrais-je pas pour une île paradisiaque et des pizzas au saumon ?!
A la réflexion, sans doute des bébés car même vendus par lots de 5, ça ne suffit qu'à s'offrir de la poudre à récurer les poils pubiens.
Un ami m'a une fois fait la remarque selon quoi on vendrait plus cher si on mettait des bébés dans des frigos et qu'on vendait le tout mais mon vieux dos d'écrivain dépressif et mythomane ne me permet pas de porter de lourdes charges.
Je pourrais laisser cela à La Poutre (mon fier partenaire de jeu depuis un nombre incalculable d'années) mais il se prépare pour de futurs combats avec son adversaire du moment, The Hole, alors bon...

Donc, pour restituer les choses, je suis un pseudo-écrivain mythomane toujours pas publié dont le moral est bien bas depuis que la grisaille s'est installée en la Terre du Milieu du Sud de la France et qui peut pas se faire de thune à cause de son dos.
Youpi !!
Et, en plus, j'ai envie de passer un méchant savon à l'huile d'amande douce (parce que ça sent bon) sur tous les hurluberlus aux tendances gallimorphiques qui jacassent depuis plusieurs semaines sur cet outil formidable pour la société humano-dindon qu'est Facebook.

Bon, je préviens d'avance : Je ne vais ici ni l'éloge ni la quelconque représentation écrite d'un "cassage" à la Brice de Nice de cette plate-forme sociale sans intérêt à l'époque des Croisades (ça servait à rien de le souligner mais je trouvais ça important).
Ce dont je me plaint plutôt, c'est la recrudescence monstrueuse de tentatives malsaines, grossières, et absurdes d'éveiller ma sensibilité, mon bon sens, et ma foi (ou mon absence de foi, dirais-je) en la morale humaine.

"De quoi parle-tu, maître ? Cesse donc de parler et viens me rejoindre sur mon divin pieu."

...

Couché Aphrodite, ton "divin pieu" devra attendre le retour de son guerrier lyrique avant que nous nous ébattions tous deux dans une hyperesthésie communicatrice à la lueur des reflets du soleil dans les coupes d'hydromel !
(Petit jeu pour vous : Quel sens le "pieu" a bien pu prendre durant ces dernières phrases ?)

Passons !
Eh bien, pour être un peu plus clair, je vais vous citer un des monstres qui parkourent (ouais, carrément ! Ils sautant les murets et tout...) parmi les pitits messages mignons des gens de Facebook.

"Un garçon avait une copine. Il commençait a en avoir marre d'elle car elle lui envoyait des messages toutes les heures qui disait: "tu me manques" ou "je t'aime". Un soir, avant de se coucher il a reçu un message, ... mais plutôt que de le lire il est allé dormir. Le matin il a été réveillé par un appel. C’était la mère de sa copine, en pleure pour lui dire que sa copine était morte la nuit dernière. Il a raccroché, en état de choque, est allé lire le message: "mon cœur, viens vite! je crois que quelqu'un est en train de me suivre!". Morale de l'histoire : ne rejette jamais ceux qui t'aiment et qui s’inquiètent pour toi, parce qu'un jour tu te rendras compte que tu as perdu la lune pendant que tu comptais les étoiles! Si jamais tu es touché par ceci.. Met J'aime & Clique sur partager !"

Manque de professionnalisme oblige. Nous n'allons pas nous éterniser longtemps sur le style décousu, la ponctuation approximative, et les quelques anacoluthes maladroits en plus de la phrase finale qui parait légèrement hors-sujet.
Non, ce qui frappe d'emblée mon cerveau triste et assoiffé de cidre frais, c'est la niaiserie presque condescendante de ce message.
La morale totalement cucul la praline qui va faire en sorte à ce que toi, oui TOI, petit être qui n'en a rien à foutre de l'avenir du monde, de la crise, des révoltes, des fanatismes en tout genre, et de l'anti-féminisme de bas étage, oui TOI ! Toi, toi, toi, toi, toi + moi + eux + tous ceux qui s'emmerdent !
Vous, nous, poux, cailloux, rolex, et pierre à cirer la pompe à Jean-Luc !
Tout dans ce pamphlet de contrefaçon ne sert qu'à noyer ton esprit libéré mais quand même un peu soucieux de la future "vie" anima-sexuelle de Steve Jobs avec la dame de la voix off d'Avast sous une masse gluante, informe, et particulièrement malodorante de sous-sentiments sirupeux et mielleux. Si bien qu'après, tu craques tes économies à la base prévues pour la collection DVD de Xena la Guerrière (Toujours pas trouvée ! Longue histoire, mais je l'aurais un jour...) dans un nouveau modèle d'empathie next-gen tellement trop puissant que t'en pleures devant l'inutile (donc indispensable) beauté des pubs Audi.

Vous ne me croyez pas ?! J'en suis honoré. Cela veut dire que notre relation est encore à développer et qu'il nous reste encore tant de temps à passer ensemble avant que l'on puisse se faire entièrement confiance avant de se trahir méchamment et de se séparer brutalement en ne se parlant finalement plus par la suite !!
Nous nous aimerons comme des fous...comme des chevaux !
Et même qu'Aphrodite est d'accord pour un plan à...euh....attendez, je compte !
...
M'enfin bref ! Voyez encore ce dont est capable la niaiserie humaine !
(ATTENTIIIIIIION ! Celui-là est long est particulièrement violent.)

"A MEDITER :Maman, je suis sortie avec des amis. Je suis allée à une fête, et je me suis rappelée ce que tu m'as dit avant que je sorte : Ne bois pas, si tu vas conduire. C’est pour ça, j’ai bu du coke. Je me suis sentie fière de moi, parce que j'ai suivi
tes conseils , j’étais une des seules de mes amies à être lucide. J’ai fais mon choix , et tes paroles étaient sacrées pour moi, Quand la fête est finie, l...es personnes commençaient à embarquer ivres dans leurs voitures. Moi je suis montée dans la mienne et j'étais sûre que j'étais en état de conduire. À cette instant maman, je ne pouvais même pas m' imaginer ce qui m'attendait. Quelque chose d’imprévisible… Maintenant je suis ici, gisant sur le sol et j'entends les policiers parler. Le garcon qui était dans cette voiture est saoul... Maman, les sons sont tellement lointains..! Mon sang est partout et j'essaie de toutes mes forces de me retenir pour ne pas pleurer. Je peux entendre les médecins : "La fille ne va pas tenir le coup". Je suis sûre maman que le garcon qui m’a accidentée n'a pas voulu me blesser. Mais pourquoi c’est lui qui a bu et c’est moi qui doit mourir?. Pourquoi la vie est si injuste, maman ?Pourquoi les gens le font, alors qu’ils savent qu’ils peuvent détruire tant de vies? Ma douleur est terrible en ce moment, c’est comme si on me poignardait avec milles couteaux. Maman, dit à ma petite sœur de ne pas avoir peur, dit à papa d’être fort et s'il te plait maman visite le garcon et donne lui des conseils comme tu l'as fais pour moi. Peut-être que si ses parents lui avaient dit, je serais vivante maintenant maman. Ma respiration s’affaiblit de plus en plus, et je commence vraiment à avoir peur. Ce sont mes derniers moments et je me sens si seule. J'aurais tellement voulu que tu sois auprès de moi en ce moment, pendant que je meurs ici sur le sol. Je voulais te dire tellement de choses maman, je t'aime, je t'aime tellement ! Je promets de te protéger, d’être ton ange gardien comme tu l'as fais pour moi. Au revoir maman !..
Ces mots ont été écrits par une journaliste ayant été sur les lieux de l'accident, pendant que la fille mourrait. Elle a prononcé ces paroles juste avant de mourir. Si tu a été touché au moins un peu par cette histoire copie ça sur ton mur s'il te plait !.. Ça ne prendra qu'une seconde."
Et blablabla, relation mère-fille bonne sous tous rapports, blablabla, soirée alcoolisée où il n'est pas fait mention de 69 entre deux filles bourrées, blablabla, la vi cay tro 1just lol, bliblibli, mort qui s'éternise comme dans les films américains, blobloblo, une journaliste trop chaude qui va direct chercher des filles mourantes pour se taper un bon délire sur leurs derniers instants, blublublu, je vais lui renifler le cul....

Vous l'aurez deviné ! Une suite amusante et décontractée d'incohérences qui, dans la bonne humeur la plus effarante du mois, va vous rendre tout tristounet si vous n'y prenez pas garde.
Je sais pas vous, mais moi, je trouve ça génial tellement cela ajoute à ma réflexion plus que probante que la joie et le bonheur des gens qui s'en foutent, comme je dirais, des gens comme moi qui s'en battent la nouille du malheur des autres, ça fait chier les chieurs !

Haters gonna hate, disait Aristote...ou Socrate, un philosophe en jupons quoi ! Un mec qui disait que les autres, surtout quand on vit la société, bah c'est beaucoup des chieurs tout de même ! Surtout quand tu veux leur piquer des trucs bizarrement.
Alors là, nous avons un mix de philosophie personnalisée entre Arsène Lupin, Aristote/Socrate/Mec en jupons (rayer la mention utile), et Sartre ! Ca, c'est über-funky !!

Alors, bon ! Que penser de toutes ces manœuvres frauduleuses ?
Que faire face à cette invasion lente, sournoise, et silencieuse de sensibilité teintée d'empathie hautement contagieuse pour nos cervelles toutes ridées par les barres de rire que nous auras jeté à la gueule Monsieur Nicolas Bedos, Pierre Desproges, et autres Gaspard Proust.
Quand céderons-nous, habiles mais très fainéants défenseurs de la paresse existentielle, à la morale humaine ?
Qui nous sauvera de la déchéance sentimentaliste ?
Comment parviendrons-nous à introduire notre index pas trop inquisiteur -parce qu'il n'est qu'un index- dans l'anus fripon mais pas tant que ça -car ce n'est qu'un anus- de la journali



Le CCCT (Comité des Chats coupeurs de Textes) a décidé d'interrompre l'écriture suite à la plainte de divers administrateurs de programmes de fichage des blogueurs sur le Net qui s'offusquent de ne rien comprendre à ce qui s'écrit ici.
De prochains articles verront le jour une fois que l'auteur aura récupéré ses heures de sommeil en moins.
Merci de votre compréhension.
(PS : C'est pas ma main sur l'image, hein ! Des fois que vous auriez pas compris...)

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