Eh oui !
L'histoire totalement effrayante d'un homme qui a affronté un stylo quand il était petit. Malheureusement, bien qu'il ait survécu à notre grand désespoir, il a également décidé d'écrire.
Que ce soit pour traiter de philosophie, de jolies femmes, de récits farfelus, ou simplement pour dire des conneries, sa plume (bien qu'il ne soit pas un oiseau) sera mis à rude contribution.
Tout ceci dans un ballet explosif et subversif de lettres, de mots, et de phrases mélangés pour donner un cocktail psychédélique mais néanmoins épique.

mardi 22 novembre 2011

Tu le veux dans tes fesses, mon bouc ?!

Le froid de novembre commence insidieusement à engloutir toute espérance de chaleur sauvage et Monsieur Kiki se ramollit petit à petit en prévision d'un printemps chaud et joli.

Non, ne cherchez pas plus loin, mes adorables p'tits loups ! Vous risqueriez de tomber sur des blogs plus malhonnêtes dans l’honnêteté malhonnêtement honnête que celui-là...
Monsieur Kiki, c'est le gérant de ma fumerie d'opium favorite.
Car quand je vais mal, je vais voir Monsieur Kiki. Pas besoin de mots avec lui, il sait de suite que ça va pas et il sait comment me faire reprendre du poil de la bête en cinq-sept.

Malheureusement, monsieur Kiki est occupé en Sibérie et le moral n'est pas des plus exotiques de mon côté.
Que ne vendrais-je pas pour une île paradisiaque et des pizzas au saumon ?!
A la réflexion, sans doute des bébés car même vendus par lots de 5, ça ne suffit qu'à s'offrir de la poudre à récurer les poils pubiens.
Un ami m'a une fois fait la remarque selon quoi on vendrait plus cher si on mettait des bébés dans des frigos et qu'on vendait le tout mais mon vieux dos d'écrivain dépressif et mythomane ne me permet pas de porter de lourdes charges.
Je pourrais laisser cela à La Poutre (mon fier partenaire de jeu depuis un nombre incalculable d'années) mais il se prépare pour de futurs combats avec son adversaire du moment, The Hole, alors bon...

Donc, pour restituer les choses, je suis un pseudo-écrivain mythomane toujours pas publié dont le moral est bien bas depuis que la grisaille s'est installée en la Terre du Milieu du Sud de la France et qui peut pas se faire de thune à cause de son dos.
Youpi !!
Et, en plus, j'ai envie de passer un méchant savon à l'huile d'amande douce (parce que ça sent bon) sur tous les hurluberlus aux tendances gallimorphiques qui jacassent depuis plusieurs semaines sur cet outil formidable pour la société humano-dindon qu'est Facebook.

Bon, je préviens d'avance : Je ne vais ici ni l'éloge ni la quelconque représentation écrite d'un "cassage" à la Brice de Nice de cette plate-forme sociale sans intérêt à l'époque des Croisades (ça servait à rien de le souligner mais je trouvais ça important).
Ce dont je me plaint plutôt, c'est la recrudescence monstrueuse de tentatives malsaines, grossières, et absurdes d'éveiller ma sensibilité, mon bon sens, et ma foi (ou mon absence de foi, dirais-je) en la morale humaine.

"De quoi parle-tu, maître ? Cesse donc de parler et viens me rejoindre sur mon divin pieu."

...

Couché Aphrodite, ton "divin pieu" devra attendre le retour de son guerrier lyrique avant que nous nous ébattions tous deux dans une hyperesthésie communicatrice à la lueur des reflets du soleil dans les coupes d'hydromel !
(Petit jeu pour vous : Quel sens le "pieu" a bien pu prendre durant ces dernières phrases ?)

Passons !
Eh bien, pour être un peu plus clair, je vais vous citer un des monstres qui parkourent (ouais, carrément ! Ils sautant les murets et tout...) parmi les pitits messages mignons des gens de Facebook.

"Un garçon avait une copine. Il commençait a en avoir marre d'elle car elle lui envoyait des messages toutes les heures qui disait: "tu me manques" ou "je t'aime". Un soir, avant de se coucher il a reçu un message, ... mais plutôt que de le lire il est allé dormir. Le matin il a été réveillé par un appel. C’était la mère de sa copine, en pleure pour lui dire que sa copine était morte la nuit dernière. Il a raccroché, en état de choque, est allé lire le message: "mon cœur, viens vite! je crois que quelqu'un est en train de me suivre!". Morale de l'histoire : ne rejette jamais ceux qui t'aiment et qui s’inquiètent pour toi, parce qu'un jour tu te rendras compte que tu as perdu la lune pendant que tu comptais les étoiles! Si jamais tu es touché par ceci.. Met J'aime & Clique sur partager !"

Manque de professionnalisme oblige. Nous n'allons pas nous éterniser longtemps sur le style décousu, la ponctuation approximative, et les quelques anacoluthes maladroits en plus de la phrase finale qui parait légèrement hors-sujet.
Non, ce qui frappe d'emblée mon cerveau triste et assoiffé de cidre frais, c'est la niaiserie presque condescendante de ce message.
La morale totalement cucul la praline qui va faire en sorte à ce que toi, oui TOI, petit être qui n'en a rien à foutre de l'avenir du monde, de la crise, des révoltes, des fanatismes en tout genre, et de l'anti-féminisme de bas étage, oui TOI ! Toi, toi, toi, toi, toi + moi + eux + tous ceux qui s'emmerdent !
Vous, nous, poux, cailloux, rolex, et pierre à cirer la pompe à Jean-Luc !
Tout dans ce pamphlet de contrefaçon ne sert qu'à noyer ton esprit libéré mais quand même un peu soucieux de la future "vie" anima-sexuelle de Steve Jobs avec la dame de la voix off d'Avast sous une masse gluante, informe, et particulièrement malodorante de sous-sentiments sirupeux et mielleux. Si bien qu'après, tu craques tes économies à la base prévues pour la collection DVD de Xena la Guerrière (Toujours pas trouvée ! Longue histoire, mais je l'aurais un jour...) dans un nouveau modèle d'empathie next-gen tellement trop puissant que t'en pleures devant l'inutile (donc indispensable) beauté des pubs Audi.

Vous ne me croyez pas ?! J'en suis honoré. Cela veut dire que notre relation est encore à développer et qu'il nous reste encore tant de temps à passer ensemble avant que l'on puisse se faire entièrement confiance avant de se trahir méchamment et de se séparer brutalement en ne se parlant finalement plus par la suite !!
Nous nous aimerons comme des fous...comme des chevaux !
Et même qu'Aphrodite est d'accord pour un plan à...euh....attendez, je compte !
...
M'enfin bref ! Voyez encore ce dont est capable la niaiserie humaine !
(ATTENTIIIIIIION ! Celui-là est long est particulièrement violent.)

"A MEDITER :Maman, je suis sortie avec des amis. Je suis allée à une fête, et je me suis rappelée ce que tu m'as dit avant que je sorte : Ne bois pas, si tu vas conduire. C’est pour ça, j’ai bu du coke. Je me suis sentie fière de moi, parce que j'ai suivi
tes conseils , j’étais une des seules de mes amies à être lucide. J’ai fais mon choix , et tes paroles étaient sacrées pour moi, Quand la fête est finie, l...es personnes commençaient à embarquer ivres dans leurs voitures. Moi je suis montée dans la mienne et j'étais sûre que j'étais en état de conduire. À cette instant maman, je ne pouvais même pas m' imaginer ce qui m'attendait. Quelque chose d’imprévisible… Maintenant je suis ici, gisant sur le sol et j'entends les policiers parler. Le garcon qui était dans cette voiture est saoul... Maman, les sons sont tellement lointains..! Mon sang est partout et j'essaie de toutes mes forces de me retenir pour ne pas pleurer. Je peux entendre les médecins : "La fille ne va pas tenir le coup". Je suis sûre maman que le garcon qui m’a accidentée n'a pas voulu me blesser. Mais pourquoi c’est lui qui a bu et c’est moi qui doit mourir?. Pourquoi la vie est si injuste, maman ?Pourquoi les gens le font, alors qu’ils savent qu’ils peuvent détruire tant de vies? Ma douleur est terrible en ce moment, c’est comme si on me poignardait avec milles couteaux. Maman, dit à ma petite sœur de ne pas avoir peur, dit à papa d’être fort et s'il te plait maman visite le garcon et donne lui des conseils comme tu l'as fais pour moi. Peut-être que si ses parents lui avaient dit, je serais vivante maintenant maman. Ma respiration s’affaiblit de plus en plus, et je commence vraiment à avoir peur. Ce sont mes derniers moments et je me sens si seule. J'aurais tellement voulu que tu sois auprès de moi en ce moment, pendant que je meurs ici sur le sol. Je voulais te dire tellement de choses maman, je t'aime, je t'aime tellement ! Je promets de te protéger, d’être ton ange gardien comme tu l'as fais pour moi. Au revoir maman !..
Ces mots ont été écrits par une journaliste ayant été sur les lieux de l'accident, pendant que la fille mourrait. Elle a prononcé ces paroles juste avant de mourir. Si tu a été touché au moins un peu par cette histoire copie ça sur ton mur s'il te plait !.. Ça ne prendra qu'une seconde."
Et blablabla, relation mère-fille bonne sous tous rapports, blablabla, soirée alcoolisée où il n'est pas fait mention de 69 entre deux filles bourrées, blablabla, la vi cay tro 1just lol, bliblibli, mort qui s'éternise comme dans les films américains, blobloblo, une journaliste trop chaude qui va direct chercher des filles mourantes pour se taper un bon délire sur leurs derniers instants, blublublu, je vais lui renifler le cul....

Vous l'aurez deviné ! Une suite amusante et décontractée d'incohérences qui, dans la bonne humeur la plus effarante du mois, va vous rendre tout tristounet si vous n'y prenez pas garde.
Je sais pas vous, mais moi, je trouve ça génial tellement cela ajoute à ma réflexion plus que probante que la joie et le bonheur des gens qui s'en foutent, comme je dirais, des gens comme moi qui s'en battent la nouille du malheur des autres, ça fait chier les chieurs !

Haters gonna hate, disait Aristote...ou Socrate, un philosophe en jupons quoi ! Un mec qui disait que les autres, surtout quand on vit la société, bah c'est beaucoup des chieurs tout de même ! Surtout quand tu veux leur piquer des trucs bizarrement.
Alors là, nous avons un mix de philosophie personnalisée entre Arsène Lupin, Aristote/Socrate/Mec en jupons (rayer la mention utile), et Sartre ! Ca, c'est über-funky !!

Alors, bon ! Que penser de toutes ces manœuvres frauduleuses ?
Que faire face à cette invasion lente, sournoise, et silencieuse de sensibilité teintée d'empathie hautement contagieuse pour nos cervelles toutes ridées par les barres de rire que nous auras jeté à la gueule Monsieur Nicolas Bedos, Pierre Desproges, et autres Gaspard Proust.
Quand céderons-nous, habiles mais très fainéants défenseurs de la paresse existentielle, à la morale humaine ?
Qui nous sauvera de la déchéance sentimentaliste ?
Comment parviendrons-nous à introduire notre index pas trop inquisiteur -parce qu'il n'est qu'un index- dans l'anus fripon mais pas tant que ça -car ce n'est qu'un anus- de la journali



Le CCCT (Comité des Chats coupeurs de Textes) a décidé d'interrompre l'écriture suite à la plainte de divers administrateurs de programmes de fichage des blogueurs sur le Net qui s'offusquent de ne rien comprendre à ce qui s'écrit ici.
De prochains articles verront le jour une fois que l'auteur aura récupéré ses heures de sommeil en moins.
Merci de votre compréhension.
(PS : C'est pas ma main sur l'image, hein ! Des fois que vous auriez pas compris...)

lundi 14 novembre 2011

How I met my bearded rapist (ou la nouvelle orpheline)...

Bouh ! (ndlr : tentative malhabile d'effrayer l'assistance 2 semaines après Halloween)

Mon blog ayant été jugé irrécupérable, après une utilisation abusive d'images sans intérêt et une description panégyrique de trop, j'ai du fuir ma vieille chaise trouée qu'un seul coussin providentiel permettait de combler le trou séparant mon cul du plancher chevelu (dans le sens où ce sont mes cheveux tombants qui y agonissent, hein ! C'est pas le plancher qu'est chevelu...).

Tandis que je crapahutais vilement, attendant mon retour entre deux parties de poker avec des épis de maïs au milieu du Nebraska et feignant la mort avec l'aide du Père LaFeinte, je réfléchis à s'il était primordialement important ou non d'ajouter une dimension bilingue français/anglais aux écrits qui traînent sur ce blog.

Non pas pour la prestance que cela ajouterait à mon élégance déjà monstrueusement classe ou pour faire honneur à ma petite anglaise de mère qui, de toute manière, ne s'offusquerait pas des masses si j'étais amené à parler d'elle sur le "Naïteuh".
En fait, j'ai pensé que ce serait une attention charitable pour les quelques agents du FBI qui espionnent tout ceci mais après coup...euh, hum...après coup en trèfle qui m'a bousillé mon Full, bah je me suis dit qu'il aurait mieux fallu que je me couche pour de bon.

Ce que j'ai fais.
Et c'est ce que je vais faire parce qu'il se fait tard !
A tourte, mes p'tits loups ! Je vous aime !


















































...






































......et donc, c'est ainsi que j'ai compris de la part du papier de glace que ce n'était qu'une question de toucher.
Hum ?
Oh pardon !
Flûte à bec ! Je vous avais complètement oublié !
J'étais parti essayer une nouvelle forme d'expression artistique se traduisant par une absence de contenu. De l'écriture nihiliste, si vous voyez le genre. Très contemporain.
Bref passons !
Lors de mon dernier article, je vous avais promis une surprise et je peux vous assurer qu'à défaut de savoir tricoter, je sais tenir mes promesses surtout quand elles ne me demandent aucun effort en particulier.

Pour préciser les choses, je tiens à vous dire que la nouvelle qui va suivre a été écrite par moi-même il y a déjà un bon bout de temps.
A la base, je l'avais préparé pour un concours de nouvelles portant sur le Rock mais je n'ai visiblement pas été choisi par le jury préliminaire car je n'avais pas été recontacté ensuite et les finalistes du concours n'ont pas l'air d'arborer ni ma tronche ni mon nom donc tant pis !
Un échec de plus à ajouter à mon long tableau de chasse existentiel, rien de bien grave...
Ainsi, je pense être désormais dans la légitimité la plus totale en l'exposant ici, devant vos magnifiques yeux.

Maintenant, trêve de bavardages !
Je vous laisse en compagnie d'un nouvel ami, que certains d'entre vous, cher amis, ont déjà croisé, qui saura vous mettre du baume saveur fraise au cœur.
C'est parti pour ma nouvelle histoire : How I met my bearded rapist.

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How I met my bearded rapist (ou la plus belle manière de mourir)


Mon cœur battait la chamade, comme si un octopode bourré aux antalgiques frappait avec force sur des cymbales de cuivre à l’intérieur de ma poitrine.
Alors que, jusqu'à maintenant, c'était ce même organe rougeoyant et assez dégueulasse en fin de compte, il faut bien l'avouer, qui se devait de suivre les mesures de la musique avec ses battements, les choses ont commencés à partir dans tous les sens. Ce qui était la moindre des choses après tout !
Les musiciens sur scène, désormais guidés par la foudroyante fébrilité de mon cœur durent redoubler d'intensité pour ne pas perdre le rythme.
Les riffs de guitare électrique s'allongèrent toujours un peu plus, tel un cours d'eau puissamment lancé vers le vide, prêt à engendrer une cataracte éternelle...ou tel un membre turgescent pour les plus frivoles d'entre vous. Usant, abusant, et sur abusant des techniques prestigieuses de double pédale et de matraquage ininterrompu sur les grosses caisses, le batteur transcenda alors l'air de la salle avant de le transformer en quelque chose d'à la fois plus diabolique et plus pure encore.
A l'unisson, chacun des cœurs de chacun des spectateurs présents pour assister à cette offrande musicale se déchaînèrent sauvagement, parés à devenir, le temps d'une soirée, les dépositaires éphémères de la divine puissance du Metal.
Pourtant, au milieu de cette foule exaltée, sous l'atmosphère suffocante de cette salle de concert underground, perdue quelque part en Bourgogne entre un petit restaurant sans prétention et un hôtel éminemment prétentieux à l'inverse (un hôtel qui se fait appeler le « Vous ne pouvez pas vous tromper. Ici, c'est le Paradis », selon moi, ça fait plutôt prétentieux !), un cœur a choisi de battre pour une autre cause que le Rock et le Metal.
Ce cœur, c'était le mien. Celui de Nathaniel Muckensturm, jeune étudiant en lettres modernes originaire d'Alsace venu secouer sa tête, ainsi que les longs cheveux qui vont avec, férocement devant la prestance implacable du groupe Meshuggah.
Étant depuis ma plus tendre jeunesse un amoureux quasi-romantique de la musique Rock & Metal, et ayant un goût prononcé pour les dérivés passablement extrêmes de ces deux genres-ci (tels que le Death Metal, le Black Metal, le Thrash Metal, le Metalcore, le Hardcore, le Doom Metal, le Grind-Death, le Sludgecore, le Punk-Rock, le Rock Alternatif et il y en a à foison de toute façon), il aurait été assez étrange pour ma part que je n'assiste pas à un concert live d'un de mes groupes favoris.
Et puis, au plus profond de moi, je savais que me retrouver submergé par ce flot de douces et tendres claques mélodieuses, qui suinteraient avec véhémence des gigantesques enceintes crachotantes installées des deux côtés de la scène, me permettrait de panser mes douleurs profondes.
J'espérais sincèrement que la force créatrice du Rock me permettrait de bâtir une cloison qui protégerait mon cœur et mon âme des émotions, des malheurs, et des tristesses.
Qu'elle me permettrait d'effacer à jamais la douleur causée par la mort de mon meilleur ami, Paul, et de la femme que j'aimais, Artémis.
Et qu’elle permettrait enfin à ma petite vie encore assez insignifiante de s’épanouir pleinement, tout en se basant autour des seules choses qui comptent vraiment dans ce monde.
Les seules choses qui comptent vraiment pour moi dans la vie.
A savoir, d’après les sages paroles de Woody Allen : Le sexe, la mort, et le Rock….quoique j’ai des doutes quant au fait qu’il ait parlé de rock.
Enfin bref ! Il disait qu’il ne croyait qu’en deux choses dans la vie, le sexe et la mort. Car ils n’arrivent qu’une seule fois dans toute une vie…et puis, parce qu’on n’a pas la nausée après la mort.
Et comme je n’ai encore eu aucune relation sexuelle avec un autre être humain (la masturbation ne comptant visiblement pas selon les critères sociaux…et quant aux rapports avec des animaux…beh !), et que je ne suis pas non plus (à priori) mort, autant dire que mon existence ne présente que très peu d’intérêt aux yeux de l’Univers.
Fort heureusement pour moi, il y avait le Metal !
Tel un noble paladin aux couleurs du Metal, j’irai perdre ma virginité et coucher avec des dizaines de jolies demoiselles en m’écoutant du Deftones et l’on passerait du Gojira en fond (ou du Mastodon, j’hésite encore sur ce point-là) durant la marche funèbre en mon honneur, après que je sois mort des suites d’un cancer des cervicales à cause de mes séances d’headbanging trop intenses.
Et en parlant de jolies demoiselles, ainsi que pour me sortir de cette digression aussi longuette qu'indispensable, c’était donc pour une charmante dame que mon cœur battait toujours plus fort tandis que la tambourinante intro de la chanson Bleed surgit en fanfare des enceintes explosives, provoquant un vacarme surnaturel semblable à celui d’une nuée d’éléphants furibards survenue d’un coup pour venir nous écraser les tympans avec leurs grosses pattes de pachydermes. Bien que mon acuité visuelle ait été considérablement réduite depuis mon seizième verre de bière, la jeune fille m’apparut aussi distinctement qu’un sabre laser au milieu d’une collection de couteaux suisses.
La petite vingtaine, de longs cheveux noirs légèrement bouclés qui lui arrivaient jusqu’aux omoplates, la peau assez bronzée, et puis, le truc qui me fit défaillir, un nez magnifique !
Mieux ! Un nez Cléopâtresque ! De ce type de nez qui serait capable de changer la face du monde sans même qu’il n’ait recours à la chirurgie esthétique…
Une beauté sauvage, exotique, qui remuait sa tête avec férocité tandis la voix caverneuse de ce grand chanteur chauve à la voix grave dont je ne me rappelle pas le nom si ce n’est que ce n’était pas Jean-Robert vint s’infiltrer dans nos veines et nos os pour violer brutalement nos petites âmes en quête de transcendance.
Écartant ma timidité et ma peur phobique de l’échec, ainsi que les gens de la foule par le fait même, je me dirigeai avec le minimum de conviction que cela exigeait pour faire une telle approche vers la belle aux cheveux dansants.
Finalement, après environ 6 minutes de lutte intense pour me dégager à la fois de ce rassemblement d’obstacles humains et de ma montée croissante d’anxiété, j’arrivai devant la dame.
Tout sourire, je lui demanda avec élégance et finesse, mais tout en élevant la voix afin de pouvoir me faire comprendre (ce qui se marie assez mal et me donnait donc un ton de voix finalement peu attirant) si elle accepterait que je me joigne avec elle dans sa danse.
Elle l’autorisa volontiers d’un signe de tête, le Metal ayant le pouvoir monstrueusement génial de rendre aimable n’importe lequel de ses auditeurs potentiels.
Et ainsi nous fûmes lancés.
Pendant les 13 minutes et demi de la titanesque chanson In Death – Is Death, nous avons headbangés en chœur, sautillés gaiement jusqu’à toucher le plafond, et hurlés les paroles avec les voix les plus graves et les plus viscérales que nos gorges aient pu nous offrir.
Nos cheveux virevoltaient, faisant de grands moulinets dans les airs, aussi vite que les cordes des guitares électriques, parties dominer les cieux à l’aide de leurs manches célestes qui sont autant de chemins vers le Paradis.
Nos pieds frappaient le sol avec la même intensité démente qui poussait le batteur à frapper encore plus fort, encore plus loin dans les Ténèbres.
Nos esprits se perdaient continuellement, perdus au milieu de cette marée humaine, perdus au milieu de ce flot d’existence pure qui nous aveuglaient.
Puis vint le passage atmosphérique de la chanson pour soulager quelques instants nos organismes fragiles, d’ores et déjà parvenus au bout de leurs limites.
Tandis que je malaxais délicatement mes cervicales douloureuses, ma jeune et nouvelle comparse métalleuse profita de ces quelques minutes de repos pour reprendre ses esprits avant de m’offrir enfin, comme récompense à mon labeur, le son délicieux de sa voix.
« Ouf ! Ça m’a donné soif, tout ça. Tu veux une bière ? », dit-elle en recouvrant partiellement ses capacités vocales.
La beauté torride de sa voix me remplit soudain d’une force nouvelle, réveillée par autant d’exotisme. Au cours de cette seule phrase, je distinguais aisément l’incomparable et si caractéristique accent de la ville de Londres.
Ayant souvent voyagé avec mon père au cours de ses déplacements professionnels (lui-même étant directeur d’une grande chaîne de librairie spécialisée dans la littérature anglo-saxonne), je savais différencier les divers accents de la langue anglaise.
Cependant, passé ce premier cap, je sentais bien qu’une autre partie du monde s’était logée dans sa gorge, qu’elle n’appartenait pas non plus entièrement au territoire britannique. Cette fille venait de plus loin. Proche-Orient ? Extrême-Orient peut-être ?
Je l’ignorais totalement…mais je devais le savoir.
Sauf que, quand je me décidai enfin à sortir de mes réflexions abyssales et rejoindre la réalité pour le lui demander, elle était déjà partie.
Diantre ! Fichtre ! Foutre ! Merde quoi !
Pourquoi faut-il que je mette toujours trop de temps pour réfléchir comme ça ? A chaque fois, ça me retombe dessus, ça !
Mais alors que je m’apprêtais à plonger dans un état de tristesse profond (qui aurait vite balayé par la suite du concert, de toute façon), une petite main vint tapoter contre mon épaule. Je me retournai.
C’était elle. Elle et quelques trois bouteilles d’alcools différents qu’elle tenait sous le bras.
« Comme tu ne m’avais pas répondu, j’ai pensé que tu n’aimais pas la bière, alors j’ai pris de la Desperado, du vin blanc, et un truc qui ressemble à du rhum. Tu prendras quoi ? »
Décidément, je l’aimais de plus en plus cette fille.
Je saisis le drôle de truc qui ressemblait à du rhum, mais qui n’en avait pas vraiment le goût. Elle, elle choisit le vin blanc. Quant à la Despe, cela allait être pour plus tard.
Puis, à l’approche du morceau final du spectacle, le monstrueux et colossal New Millenium Cyanide Christ, nous vidâmes d’une traite nos bouteilles respectives avant de repartir de plus belle.
Je ne sais pas si c’était cet alcool étrange que j’avais bu, les choses bizarres qui devaient se trouver dedans, ou encore l’état de plénitude dans lequel me plongeait la compagnie de cette belle inconnue, mais j’eus l’impression merveilleuse que l’espace-temps se déchirait devant la titanesque perfection de ce morceau.
Comme si la planète implosait devant le mélange de ce hurlement venu des tréfonds du Cosmos, de cette violence millénaire qui émanait avec prestance des grosses caisses, et de la détermination vigoureuse de ce combat tenu sur des cordes de fer électrique entre la vie et la mort. Malheureusement, toutes les choses, surtout les plus belles, ont une fin…sauf la banane qui en a deux.
Et survint alors le terminus. Aussi oppressant que douloureux. Aussi généreux que cruel.
Non, franchement, je n’aime pas les fins.
C’est à contrecœur, les cervicales douloureuses, et l’âme au bord de l’Eden musical que je sortis lentement vers l’extérieur, aux côtés de…euh…
« Moi, c’est Leyla, déclara-t-elle en tendant sa main vers moi.
- Enchanté, répondis-je en lui baisant la main (la main seulement !), et moi c’est Nathaniel. Mais tu peux m’appeler Nathan…En fait, je préférerais que tu m’appelles Nathan. »
Non, je n’ai pas honte de mon prénom ! C’est juste que…voilà quoi ! Nathaniel, ça fait vieux comme prénom.
« Qu’est-ce qu’il y a ?, demanda Leyla d’un air troublé devant mon long regard appuyé.
- J’ai trouvé !, dis-je avec aplomb. Tu es indienne !
- Pas loin !, répondit-t-elle avec un sourire chaleureux. Je suis originaire du Pakistan. Mais j’habite à Londres avec ma famille.
- Fuck ! J’étais vraiment pas loin ! »
Par la suite, et au fil de la conversation, j’appris notamment que Mademoiselle Leyla de Londres était venue passer quelques jours de vacances en Bourgogne avec une amie, qu’elle attendait d’ailleurs de pied ferme devant l’enceinte de la salle de concert car il était prévu que celle-ci irait la ramener en voiture jusqu’à leur hôtel.
Apparemment, la jeune Leyla est une jeune romancière relativement connue des cercles littéraires underground de Londres et, son prochain roman ayant comme univers le milieu des vignes, elle trouvait que la Bourgogne serait parfaite pour parfaire son inspiration. Et puis, bien évidemment, quand elle apprit que le groupe Meshuggah passerait faire un concert près de Beaune, elle a sautée sur l’occasion telle une puce sur un clébard mouillé un soir d’automne écossais.
Alors que la voiture de son amie arrivait docilement dans notre direction, Leyla me nota sur un bout de papier son numéro de téléphone, le nom de son hôtel et le numéro de la chambre.
Contre toutes attentes, elle et son amie (Aurélia je crois, mais le nom de cette fille est clairement sujet à débat dans ma tête) s’étaient installées dans une chambre du « Vous ne pouvez pas vous tromper. Ici, c'est le Paradis. »
Puis elle repartit, non sans avoir été à la limite de se décrocher le poignet à force de me saluer de la main.
Rempli de fierté et d’allégresse, ainsi que d’un nombre peu raisonnable d’alcool dans le sang, je me dirigeai à pied en direction de mon hôtel à moi, en plein centre-ville, à quelques kilomètres de là.
Sous la lune bienveillante de la nuit bourguignonne, vers une heure du matin, et avec une bouteille de Desperados comme compagnon de route (oui, elle me l’avait laissé au passage), je marchais tranquillement.
Avant de tituber méchamment au bout de cinq minutes, mais avec toujours autant de tranquillité. A n’en pas douter, les trois-quarts de la bouteille de Despe ne se marièrent pas très bien avec les seize précédentes bières, l’ersatz de rhum à la composition obscure, et le petit vin mousseux très bon que j’ai trouvé au pied d’un arbre au bord de la route.
Attention, hein !
N’allez surtout pas croire que je ne suis qu’un gros alcoolique de première ! Il s’avère juste que j’aime bien avoir quelque chose qui me permette de me rafraîchir la gorge quand j’ai soif/une longue marche à pied devant moi/une envie de boire de l’alcool (voire les trois en même temps dans le cas présent).
Bref ! En tout cas, une chose était claire : J’étais bien ivre et assez déchiré.
Euphorique comme toujours dans ce genre de situations, je me mis à chanter des refrains de Warren Zevon ou de Nick Cave avec une voix graveleuse de chanteur de Black Metal.
Non, sérieusement, ce n’est vraiment pas beau à voir quand je suis bourré !
Mais ce n’est pas ce que devait penser l’homme à l’allure étrange qui s’était mis à me suivre depuis le début de ma reprise personnelle de Moonland de Nick Cave.
Si j’eus été plus sobre, j’aurais clairement ressenti bien plus de méfiance vis-à-vis du barbu au regard lubrique et j’aurais filé à toutes vitesses loin de l’homme.
Malgré les ravages de l’alcool sur mon sens logique, il me semblait bien que le peu de mon instinct qui subsistait à cette heure-ci m’avait conduit à emprunter ce que je pensais être un raccourci. Raccourci qui, bien évidemment, n’en était pas un et qui s’avérait être plus un cul-de-sac qu’autre chose.
Et avant que mon pragmatisme peu légendaire m’ait forcé de faire marche arrière, le barbu m’avait déjà rattrapé. Cependant, je ne m’en souciais guère, l’homme me paraissant plus sympathique de prés que de loin.
Effet d’optique !
Nonobstant sa barbe longue et aussi troublante et inquiétante que celle d’un philosophe grec (ou d’un pirate), celui que nous nommerons Monsieur B. par souci de commodité avait hérité d’un visage gracieux et fort accueillant, et d’un corps qui, sous l’austère cachette de ces vêtements noirs, pouvait ressembler à celui d’un professeur d’université (avec la bedaine et tout…).
Sur le coup, et alors qu’il commença à me raconter des histoires étranges à propos de fesses, des images de beaux hommes dénudés vinrent me chatouiller l’esprit. Par défaut, celui-ci choisit de se complaire devant Vincent Cassel. Personnellement, j’ai toujours préféré sa femme mais c’est vrai qu’il était assez séduisant, lui aussi.
Merci à Monica Bellucci de me rappeler que je suis un célibataire hétérosexuel dans un environnement masculin à longueur de journée alors que dehors s'esbaudissent de charmantes demoiselles.
Merci à Vincent Cassel de me rappeler que je pourrais être un célibataire homosexuel dans un environnement masculin à longueur de journée mais que je ne pourrais que me languir de son corps en trompant l'ennui avec des barbus de passage.
Je vous hais. Pas. Trop.
« C'est l'histoire d'une fesse qui s'appelle Sarah, commença à déclarer Monsieur B. (mon barbu de passage à moi), et dont le postérieur est parti chercher bonheur et argent en Inde tandis que Sarah reste dans une école pour jeunes fesses de bonne famille. Sauf qu'un jour, on apprend que son postérieur serait passé Ad Patres. Et donc Sarah-Fesse est rabrouée et les gens commencent même à raconter qu'elle a de la moustache… »
Et à mon grand malheur désespéré, tandis que je mourais d’envie de connaître la suite de l’histoire (que bon nombre de jeunes enfants doivent connaître désormais), le black-out surgit aussi violemment qu’un saxophone dans une chanson des Beatles.
Mon cerveau choisit de façon unilatérale de redémarrer la session face au chaos provoqué par le mélange exceptionnel d’autant d’éléments instables.
Entre les dommages provoqués par l’alcool sur mon esprit conscient, l’Epic Win résultant de ma tentative de séduction envers une charmante anglo-pakistanaise, l’apparition de ce prophète du Saint-Phallus, mon viol spirituel par des émanations cosmiques du sex-appeal de Monica Bellucci et de Vincent Cassel, et le mythique concert de Meshuggah, mon âme chaste et puritaine se sentant déflorée sauvagement a décidé de se retirer de la réalité concrète durant quelques heures, laissant mon corps profané faire ce dont il a envie.
C’est ainsi que je me suis réveillé plusieurs heures plus tard, dans un autre lit que le mien avec ces mêmes paroles qui tournaient en rond dans ma tête : « Contemplez mes amies, contemplez mes enfants, observez tandis que s'ouvrent les portes de fer, alors que le voile du grand sous-vêtement va se lever…Soyez touchés par la grâce et touchez la aussi, elle ne mords pas. Il y en aura pour tout le monde, venez, venez, approchez n'ayez pas peur, venez contempler la bête, la créature même, le cyclope mythique qui mit fin aux malheurs de tant de jeunes vierges. L'entrée est gratuite, pour les plus courageux. Oserez vous ? Aurez-vous le courage ? Ce n'est pas un spectacle de foire banal... Oh ! Non ! Vous en sortirez transformés, je vous le garantis. »
Et là dessus, il n’avait pas tort, le Monsieur B. !
Car ce soir-là, je suis mort….
Métaphorique parlant, bien entendu, sinon je ne serais pas en mesure de vous conter cette histoire. Mais disons qu’une partie de moi est décédée, des suites d’un viol physique et spirituel aussi salvateur que déplaisant.
La part chaste et innocente de mon âme pseudo puritaine s’est envolée tandis que je me faisais sodomiser au fond d’une ruelle sombre de Beaune. Et tel un phénix, je revis à mesure que je m’éveillais dans ce grand lit duveteux aux côtés de Leyla et de son amie Aurélia (dont le prénom est toujours sujet à débat), toutes deux complètement nues.
Le déroulement exact des événements survenus après mon black-out appartiendra sûrement à l’histoire. Ce qui ne fait aucun doute, c’est que d’après mon anus endolori et le récit plutôt cru de Leyla, j’ai été violé sauvagement et défloré brutalement par les deux sexes. Ce soir-là, j’ai été violenté à mort par l’Univers et je n’ai désormais plus d’autre choix que celui d’aller de l’avant.
Car, comme le dit la chanson, il ne sert à rien de reculer, surtout quand on se fait enculer. Et devant autant de possibilités nouvelles, devant autant de routes, et devant autant de rencontres futurs qui feront de moi ce que je serais, mon cœur battait de nouveau.
Mais il ne battait désormais plus uniquement pour le Metal, le sexe, ou la mort.
Il ne battait plus non plus pour la jeune femme nue assise à côté de moi qui s’apprêtait à repartir pour Londres, et que je ne reverrais plus avant une quarantaine d’années (Mais c’est une autre histoire !).
Il ne battait également plus pour le deuil de mes amis et proches. A compter de ce jour, mon cœur, ce muscle rouge et dégueulasse, n’irait battre que pour moi-même.
Car ce cœur, c’était le mien.
Celui de Nathaniel Muckensturm (Nathan pour les intimes), autrefois un jeune étudiant en lettres modernes, originaire d’Alsace, venu secouer avec ardeur sa tête, et les longs cheveux qui vont avec, quelque part en Bourgogne.
Celui de Nathaniel Muckensturm, un être humain dont le cœur bat désormais à l’unisson avec la drôle de pompe à sang qui siège dans sa poitrine, et qui se fait également appeler « cœur ».
Un être humain qui ne vit que pour le sexe, le Rock, et la mort. Car c’est tout ce qui compte, au fond.

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samedi 29 octobre 2011

Fournée d'automne !

Le printemps est fini !

Non, ça, pour sûr, ça remonte un peu.
Et ma phrase vient de descendre d'un balle de 45. le peu d'intérêt qui est survenu dans vos esprits à l'instant où vous êtes arrivés sur cette page.

Forcément, le retour d'un article sur ce magnifique blog après autant de temps d’absence aurait pu susciter une curiosité teintée d'émerveillement chez vous, mes petits et adorables loups.
Et bah tant pis pour vous !!!!

Car, premièrement, comme je n'ai rien de particulier à raconter, je vais vous raconter ma vie...encore.


Bref. (Très bonne série au demeurant...et même aux demeurés !)
Déjà, un événement primordial est intervenu : Là où je n'étais alors qu'un beau jeune blond de 20 ans, pseudo-écrivain un brin pervers à l'imagination approximative, je suis désormais devenu...bah, la même chose mais avec 21 ans au compteur.
N'est-ce pas géant ?!
D'ailleurs, pour continuer sur cette partie de mon existence, sachez qu'il y a maintenant quelques semaines, j'ai envoyé à cinq malheureuses et tristes maisons d'éditions (cinq tueurs redoutables nommés Gallimard, Grasset, Robert Laffont, Diable Vauvert, et Max Milo) des tapuscrits imprimés de mon futur roman à succès "The Sound And The Furby".
Livre dont je choisirais de ne pas vous en parler parce que ce n'est pas le sujet, et puis...parce qu'il sera plus agréable pour moi d'en discuter avec des personnes l'ayant lu.
Enfin, pour en revenir, la joie totale, cet envoi : Fruit de plus de 6 mois de procrastination intense, qui aura eu le mérite d'épater mes proches qui, avouons-le, n'avaient jamais eu l'occasion de me voir faire quelque chose de ma vie jusqu'alors.
"Mieux vaut tard que jamais", disait le vieux curé Pierilet qui profitait de l'insouciance morale des enfants de chœur de sa paroisse pour se débarrasser de son insouciance charnelle après 57 ans d'abstinence sacerdotale.


Non, écoutez, ce n'est pas sale ! On peut en parler !


Bon, vous devenez lourds là...on va vous laisser.
Le reste de l'auditoire est toujours là ? Bien, donc j'aurais pu enfin envoyer mon livre à des éditeurs, c'est génial !
Mais ce qui enrichit encore plus l'expérience, c'est que j'ai tout de même reçu, moins de quatre semaines après mon envoi, une lettre de refus de la part de *tousse* ces connards de *tousse* Grasset.
Une lettre pré-écrite bien pompeuse qui affirme, je cite, que mon manuscrit "ne convient pas aux choix éditoriaux de la maison" et qu'il est inenvisageable de le faire publier.

En clair, ils ont du juste lire la lettre d'accompagnement qui était avec le manuscrit, tiqué sur mon prénom avant de se dire qu'un bouquin dans le futur avec un mec immortel dedans bah c'était trop puissant pour eux et puis c'est tout !
Que voulez-vous que je dise ? Ils ne savent pas ce qu'ils ratent, c'est tout !
Ils sont passés à côté du bouquin de l'année 2012, point barre.

(note de l'auteur : On se connait, non, vous et moi ? J'ai l'impression d'avoir croisé votre regard lourd de jugement quelque part...)

- Jeune lecteur assidu : Vous ne le reconnaissez pas ? Il était intervenu lors de votre article contre l'homophobie, souvenez-vous !
- Moi (obviously) : Vraiment ?!! o_O (oui, je mets des smileys quand je parle à mes fans en direct)

(message de franche camaraderie adressée au hibou)


- Moi (évidemment, on ne change pas le meilleur) : Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ?!
- Jeune scientifique crâneur assidu : Ce n'est pas un hibou, mon cher, mais une chouette !
- Jeune lecteur assidu : Il a raison, monsieur Moi (évidemment). Le hibou se distingue de la chouette par la présence d'aigrettes sur la tête qui donnent l'impression d'oreilles ou de petites cornes.
- Moi (qui d'autre ?!) : Oh vraiment ? Eh bah je le savais pas, franchement^^ Mais n'empêche que mon message de franche camaraderie reste le même, hein :P

(note de l'auteur : Oh ça va ! M'énerve pas toi ! Tu vois pas que je voulais te faire plaisir ?)

M'enfin bref !
Mis à part ça, passons sur le fait que je fus refusé au concours d'entrée de l'école de théâtre de Montpellier, et qu'à la place, je me retrouve coltiné dans une fac de lettres sur Nîmes que j'évite plus que soigneusement.
C'est dur la vie d'étudiant branleur, n'est-ce pas ?!
A la place de cet aspect inintéressant de ma vie, énonçons plutôt le fait paradoxalement assez incroyable que je me sois trouvé une fille capable de me faire oublier ma boulangère mystique.

Une magnifique belle brune, aux yeux étincelants, à la voix suave et cassée, aux longues jambes et à la poitrine furibonde. Un esprit tendre et curieux, peu réfractaire à la luxure agréable.
Une femme peu ordinaire, autrement dit, qui aura su percer mes défenses effritées avec la patience d'une photographe et le sourire d'un chat philosophe.


Pas vraiment ce genre de chats, mais il y a de l'idée !
Dans tous les cas, je suis joyeux, probablement futur écrivain publié, et étudiant glandeur.
Quelle classe !!!

Maintenant, je vais devoir vous laisser, mes p'tits loups !
Mon article vient de dépasser le stade de "l'image en trop !", et il en est devenu irrécupérable !
Quoi que je fasse, je ne pourrais plus sauver ce post, pourtant salvateur, qui aura fait renaître mon blog....
Snif !
Mais ne pleurez pas car, au prochain article, je vous amène une surprise !
Oh oh oh !

Maintenant, dormez bien et pensez à vous !
Peace & Love, mes amours !

mercredi 7 septembre 2011

J'avais l'intention de vous crier mon amour mais j'ai la voix cassée...

Aujourd'hui, promis, je me calme...

Je n'ai pas été très tendre avec vous lors de mon dernier article, et cela n'a pas vraiment joué en ma faveur.
Pour preuve, ce matin, un connard me balance une grenade à fragmentation dans ma loge, une vilaine grenade qui va éclater l'écran de ma télé en plus, pour qu'au final il n'y ait aucune déflagration !

Si même les grenades ne veulent plus m’exploser la tronche à coups de très nombreuses et très rapides petites griffures métalliques, c'est que j'ai peur d'avoir dérangé l'Univers avec mon dernier sujet.
Aussi, pour remédier à tout ça, je vais tacher d'être aimable, doux, attentionné, et très gentil avec vous.
Autrement dit, je vais être un coussin !

Bien qu'en ce moment, être aimable et doux ne m'intéresse pas vraiment car je suis plus préoccupé par ma longue et horriblement dure (j'ai dit que j'allais être calme, promis !) quête pour retrouver des coffrets des différentes saisons de Xena La Guerrière (si vous ne connaissez vraiment pas cette série assez vieille mais très sympa, je vous en parlerais plus longuement une fois que j'aurais mis la main dessus, d'accord ?) en DVD à un prix raisonnable.

Ce qui est loin d'être une sinécure quand on voit que le prix moyen d'une saison à Auc**n ou ailleurs (faudrait pas que j'aille faire de la pub' pour les grandes marques, en plus) tourne autour des 30 euros et que, en plus, il faut vraiment avoir sacrément de moule pour ne trouver qu'un seul coffret là-bas !
Pour moi qui n'aime pas les fruits de mer, c'est râpé avec du parmesan tout ça !
D'autant plus que, quand je vois que j'ai pu me choper la saison 1 d'Ally McBeal (oui, mon côté féminin ressort souvent à l'approche de l'automne) à moins de 6 euros en occasion alors qu'en grandes surfaces, il est à 20 euros, je me demande pourquoi on nous prends pour des cons !
Merde quoi ! Pour une série qui a plus de 13 ans, ils pourraient se calmer, non ?!


Pardonnez-moi, mes p'tits loups.
J'avais juré de me calmer mais en me lançant dans ce sujet, c'était mal parti !
Bref, pour en finir avec ce sujet-là, j'avais l'intention de regarder Ally McBeal pour vous faire part de mes impressions, mais ce sera pour une autre fois...
Entre les inscriptions (en forte teneur en stresse inutile) pour une université à laquelle je ne compte même pas m'inscrire réellement, et mon audition future pour une grande école d'art dramatique, j'avoue n'être même pas arrivé aux 15% de la sérénité requise pour ce genre de loisirs.
Une prochaine fois, je vous le promets ! (Ça me fait beaucoup de choses à traiter pour plus tard, au fond, j'ai l'impression...)

Pour l'heure, j'ai envie de vous faire part d'un de ces films qui m'aura marqué dernièrement.
Évidemment, j'aurais pu choisir de vous parler d'un film relativement grand public, que chacun d'entre vous aura aimé à la fin d'un quelconque visionnage (à moins de ne pas être cinéphile du tout !), mais où serait le plaisir de la découverte alors ?

Aussi, je choisis de vous présenter un film que j'ai découvert il y déjà bien longtemps, un soir que je flânais sur la chaine Arte.
Il était marqué dans le magazine TV que ce film était assez explicite dans certaines de ses scènes, aussi il était normal que celui-ci fut présenté à mes yeux à une heure tardive du soir !
Oui, alors, vous l'aurez compris !
Je ne suis qu'un grand blond dégueulasse qui était intéressé par un bon vieux film (de 2006) qui passait tard le soir sur Arte, et qui présentait des scènes de fesses !
Ça, je ne le nie pas....et ne le nierait jamais.

Mais la description offerte par le magazine TV m'intriguait : "Un film sans hypocrisie sur la sexualité, l'amour, et les sentiments".
OMGWTFBBQ ?!!
Mais n'est-ce donc pas des moules et des frittes que je vais voir, ce soir ?
Oui et Non !
Car, entre nous -il n'y a plus beaucoup de distance, je trouve. Vous me permettez de vous tutoyer/caresser le genou ?- Shortbus est loin d'être un banal film de cul !


Approfondissement :
Shortbus est un film sorti en 2006, réalisé par l'américain John Cameron Mitchell (qui ne me dit fichtrement rien sinon qu'il aurait réalisé un certain "Rabbit Hole" avec Nicole Kidman).
Pour la petite info, le terme "Shortbus" désigne en anglais les bus scolaires que prennent d'ordinaire les enfants surdoués, autistes, handicapés, ou simplement trop "différents" pour aller à l'école.
Alors, oui, c'est expliqué dans le film à un moment donc mon anecdote ne servait à rien mais voilà !
Mais ici, le "Shortbus" est donc un club underground de New-York qui sert à la fois de lieu de rencontre moderne à la limite de la contre-culture mais aussi, et surtout, un lieu où toutes les sexualités s'expriment.
Autrement dit, un endroit où on vient discuter de la vie au milieu d'une déco pop particulièrement déjantée, avant d'aller s'amuser un peu dans la salle à orgie !
Idée plaisante, n'est-ce pas ?
Pour le libertaire que je suis, c'est forcément un lieu de pèlerinage...hé, hé, hé, hé....

Eh bien, c'est dans ce lieu fort étonnant que plusieurs personnes aux personnalités diverses vont se croiser.
En premier lieu, il y a Sofia, une sexologue qui n'a jamais connu l'orgasme, après plusieurs années de mariage. Puis, il y a Severin, une jeune dominatrice rongée par la solitude, qui va l'aider dans sa quête. Et enfin, il y a James et Jamie, un couple d'homosexuels, qui va tenter de s'ouvrir au triolisme pour sauver leur relation qui bat de l'aile malgré le fait qu'ils s'aiment passionnément.
Plusieurs portraits de personnages, donc, qui vont se défaire petit à petit de leurs souffrances et de leurs névroses grâce à l'énergie communicative offerte au sein du Shortbus, mais aussi grâce à l'amour des autres.
Dans Shortbus, on sent avant tout des émotions.
Des émotions positives, négatives. Cachées, exprimées. Des émotions qui naviguent sans cesse dans la ville de New York qui trouve ici l'une de ses plus belles apologies, par ailleurs. La ville qui ne dort jamais (mais qui fait tout de même de petits sommes de temps à autre) est littéralement rythmée par les joies et les coups de blues de ses habitants.
Tout ceci dans une ambiance de fanfare, de jeux orgiaques, de rires, de larmes, d'éjaculation, de musique, et de sensibilité. Comme si Kusturica venait de rencontrer Araki...
Avec humour et dérision, Mitchell nous montre que le sexe peut être chaotique, existentiel, innocent, dur, mais aussi salvateur.
Au final, les scènes olé-olé finissent par nous révéler ce qu'elles sont pour les personnages : Une quête.
Une quête des sentiments, une quête pour un orgasme, pour le bonheur, ou pour une vie normale tout simplement.
Mais c'est quoi une vie normale à New-York ?
C'est quoi une vie normale quand on veut aimer et être aimé ?
Quant on veut faire partie du monde ?

Bref, un film qui illustrerait très bien la fameuse et très belle chanson "What The World Needs Now Is Love" !

En voilà une critique dithyrambique, ma foi ! Autant de gentilesse pour un sujet d'article de mon propre blog, ça fait quelque chose...

Mais voilà, Shortbus est une œuvre cinématographique originale et magnifique sur bien des points (même si perso, je trouve la fin un peu too much mais enfin...), peut-être pas aussi barré que Kaboom de Gregg Araki mais un beau morceau de cinéma !
Et une belle ode à l'humanité, à l'amour, et au sexe !

Attention toutefois, le film, sans être vulgaire ou pornographique à sa manière, n'en demeure pas moins assez cru et peut faire détourner les yeux aux plus sensibles.
Bah ouais...
Je sais que vous allez jouer les fiers, mais croyez-moi, les premières minutes du film vous mettront directement dans l'ambiance alors vous voilà prévenus !

Mais je sais que vous allez être sages, attendre d'avoir 16 ans ou plus, obtenir ce film de manière légale, le regarder en pensant à moi (nan, ça, faut pas ! Concentrez-vous sur le film, bon sang !), et revenir sur cet article y déposer un commentaire où vous me faites part de vos impressions après m'avoir remercié de tout votre cœur pour la découverte apportée par ma plume superbe !
Quoique....entre nous....j'ai des doutes là-dessus.

Ce qui ne m’empêche pas de vous aimer comme un fou. Comme un cheval !

Le reste à l’ordinaire prochain, mes p'tits loups !

vendredi 2 septembre 2011

Parce que mon blog, il sert aussi à ça...

Eh oui, comme il s'avère qu'il y en a qui arrivent à trouver l'Amour à travers leur blog, eh bien j'en fais de même !
Parce qu'il le faut !!

Alors, voilà : Je recherche une jeune femme, de 20 à 35 ans, tatouée, gros seins, ayant un diplôme certifié en boulangerie, cheveux noi....ah merde !
Je suis en train de me faire l'image de la boulangère sexy que j'ai plaqué !
Argh, qu'elle me manque, cette belle et douce projection sexuée de mon inconscient fébrile !

Bon, reprenons, vous le voulez bien ?
Donc, je recherche un homme d'âge mûr, de 35 à 67 ans, tatoué, très beaucoup barbu, belle verve, poignées d'amour appréciées, cheveux gris....
Ah bah, suis-je bête ! Là, je suis en train de décrire Monsieur B. (mon mentor, guide spirituel, et maître de la langue-baveuse-que-t'as-dans-ta-bouche) !

Braif, avouons-le !
Mon esprit se trouve être la scène d'une bataille monstrueuse entre divers sujets qui se bousculent pour accéder au titre de "Sujet du prochain article du grand blond qui a lutté contre un stylo".
Déjà que je ne suis actuellement pas très serein avec tout ce qui se défile au niveau de mes inscription prochaines alors, si je dois me battre intérieurement pour choisir de quoi parler dans mon blog, on est mal barrés !
Ainsi, histoire de vous rassurer, mes p'tits loups, je vous assures déjà que la suite des aventures de Jérémie Tyger arrivent doucement mais sûrement.
Non parce bon, y a plus simple que d'écrire une histoire sans avoir une once de scénario potable pour la suite tout de même, vous en conviendrez...

Mais pour l'heure, je viens vous parler de quelque chose de plus grave encore que l'immensément probable absurdité terrifiante des prochaines pérégrinations du meilleur homme au monde : Une question de société !


Une question de société ?
Yves Calvi est ravi !

Après le succès retentissant...attendez...
....
.....
......
*Retentissement*
Voilà, vous avez entendu ça ?
L'article sur la question "Pourquoi les actrices porno portent-elles des chaussures durant leurs scènes ?" eut un tel succès auprès des masses (des masses de quoi ? Je ne sais pas...) que son retentissement ne se fait savoir que maintenant !
Absolutely Fabulous ! (Sympathique série, au demeuré...excusez-moi, au demeurant !)
Mais alors, quelle excellente question de société excellente excite tant de manière excellente l'excellent "panda des débats" ?

Eh bien, entre nous....une question me brûle les lèvres.
Ah tiens, tant que je vous tiens par les sentiments (ça fait plus mal que les couilles, et pas sûr que tout le monde en ait ici alors bon...), je voudrais que vous arrêtiez d'essayer de me piquer des bouts de mes lèvres (celles du haut, hein ! J'ai une frite, moi, namého !) avec vos dents pour les ramener chez vous afin de les montrer à familles, amis, et amants, touts surexcités que vous êtes !!
Déjà, de une, ça me brûle les lèvres, comme cité là-dessus !
Et puis, ensuite, sans lèvres, c'est très dur pour moi d'embrasser la boulan...euh...la boule de Monsieur B. (c'est comme au bowling, il y a une boule qu'on préfère à l'autre chez lui) !
Alors, je vous prierais de vous calmer, quand vous vous rendez dans ma cabine, après chaque sortie d'article, merci !
NB : Si la personne (homme, femme, chien, enfant...je me souviens plus, à vrai dire) qui m'a piqué mon foutre pouvait me le rendre, ce serait pas de trop...quoique...hein ! Quand ce n'est plus mon foutre, ça devient le votre ! Une fois qu'il ne m'appartient plus, j'en ai plus vraiment rien à foutre de ce foutre là !


Boah ça va !
Si on peut même plus divaguer sur ce blog...

Donc oui !
La question qui me brûle les lèvres, et va embaumer les vôtres est : "Comment acheter un magazine porno ?"


(A force, on va finir par croire que j'adore les chats quand même...ça devient dangereux tout ça !)

Oui car soyons réalistes quelques instants !
Comment pensez-vous réellement faire si vous êtes à court d'Internet et que vous avez une soudaine envie de porno ?
Vous vous êtes déjà préparés auparavant en ayant effectué une mission de reconnaissance dans le placard de vos parents, mais vous trouvez ça dommage qu'ils n'aient pas décidés d'en acheter plus dans le but altruiste de vous les refiler quand ils en auront fini avec ?
Vous n'avez aucun sex-friend pour vous aider dans votre calvaire car vous pensiez malheureusement que c'est trop pervers quoi, d'avoir un(e) pote juste avec qui on peut baiser, alors que franchement, entre nous, l'idée est pas mal en plus, hein ? Je veux dire, quand ça ne vas pas trop loin.....Hum !
Donc, vous n'avez personne à vos côtés pour faire passer cette envie sortie du fond de vos entrailles pour vous émoustiller l'existence ?
Et à côté, savez vraiment comment faire face à une crise de pornoïte aiguë et comment réagir face à ses symptômes ?
L'abstinence ? La lecture ? Le travail ? La prière ?
Pffff....Illusions, Mr. Anderson ! Hallucinations ! (Couché, Smith !)
La seule manière de s'en dépêtre est d'aller chercher l'objet de votre désir succinct, éphémère, et purement charnel, sans aucune possibilité d'épanouissement personnel (mais honnêtement, qu'est-ce qu'on s'en fiche quand on regarder du porno !!) : le magazine porno !

En théorie, comment fait-on ?
En plusieurs étapes, voici la technique usuellement usitée par les usuels usés, hu, hu !
  1. Récupérer de l'argent sur le cadavre d'un milliardaire mort dans sa salle de bain d'un "accident" domestique (de ceux qui aboient que quand on ne les caresses pas, m'voyez)
  2. Marcher d'un air débonnaire et hautain jusqu'au marchand de journaux/maison de presse/bureau de tabac le plus loin possible de chez vous, ou de votre zone de fréquentation (pour pas y retrouver des connaissances de tous les jours, m'voyez)
  3. Une fois entré à l'intérieur, vous diriger vers la section "presse informatique" et lever doucement mais avec conviction votre regard vers le haut. Ils sont là.
  4. Faîtes votre choix. Gays, Lesbiennes, Fétichistes, Amateurs de boulangères, Zoophilie, Hentaï, etc...Vous y trouverez votre compte, à condition que votre marchand de presse soit assez ouvert pour proposer une assez large gamme.
  5. Vous dirigez vers ce salaud de marchand de presse coincé du cul (ou, dans le cas contraire, vers ce sympathique et ouvert marchand), le sourire aux lèvres, l'air joyeux, et la détermination dans les yeux.
  6. Poser votre commande comme si vous vouliez "simplement" l'acheter. Car n'oubliez pas que ce que vous faîtes n'est rien d'autre qu'un échange commercial, il n'y a rien de personnel ou de particulièrement marquant d'un point de vue existentiel à acheter un magazine (porno ou non), m'voyez ?
  7. Payez votre dû avec "votre" (hum...) argent et remerciez le marchand de journaux qui fait bien son boulot, m'voyez. (NB : Si c'est une jolie dame derrière le comptoir, ne cachez donc pas votre achat à des yeux. Vous avez une sexualité débridée, libre, et sereine (même si ce n'est qu'avec votre main mais chut....) alors pourquoi le lui cacher, à elle qui pourrait très bien vous faire part de son amour des bains turques !)
  8. Sortez du magasin, et repartez chez vous tout en faisant tout de même gaffe à bien cacher votre magazine (dés fois que vous croiseriez votre père/soeur/oncle/banquier/prof de littérature/boulangère préférée (ça fait trois fois, là ! Faudrait que j'arrête !)/patron, m'voyez.
  9. Lavez-vous les mains, et respirez profondément.
  10. Lisez !
Alors, oui...En théorie, cela parait simple ! Mais, en vrai, comment fait-on ?
Vous vous le demandez sûrement !
Eh bien...hum, attendez, il semblerait que mon temps soit bientôt écoulé alors....oui ? M'voyons...

Génial ! Merci, les gars !
Vous avez sauvé la conclusion de cet article !

Alors, en vrai, pour acheter un magazine porno, ce n'est pas si compliqué !
En réalité, il suffit de......
....
.....
......
.......
........
Il suffit de faire les mêmes choses qui étaient décrites dans la liste là-dessus, mais de l'assumer complétement dans votre esprit.
Ha, ha ! Oui, je sais ! Cette conclusion s'apparente plus à un incroyable foutage de gueule qu'autre chose mais que voulez-vous ?
Je n'avais aucunement pour intention de vous livrer une réponse claire et concise comme dans mon dernière pseudo-débat (vous savez ! L'article le plus lu de mon blog, là !) alors je ne vais pas changer d'un coup avec cet article !
Et puis, encore, je trouve que j'ai été bien gentil cette fois, tout de même !

Peut-être parce que vous le méritez au fond, mes p'tits loups !
Allez, promis ! La prochaine fois, je vous livre un truc plus beau et (presque) plus construit que ça !
Sur un film, un groupe de musique, un jeu ?
Je ne le sais point encore mais mon cerveau va décider pour moi. Ça, c'est sûr !
Et même que ça risque d'être violent, là-dedans !

Le reste à l'ordinaire prochain.

jeudi 25 août 2011

J'avais l'intention de vous cracher ma colère au visage...mais je suis à court de salive !

Ah ha, vous y avez cru !

Vous pensiez mine de rien que mon petit message visant à vous rassurer quant à mon retour durable dans l'avancée de ce blog ne serait que le préambule trompeur de mon absence mystérieuse et prolongée ?
Eh bien non !
C'était un piège et vous êtes tombés droit dedans !!!
*rire diabolique*
*musique diabolique*
*ékriture diabeaulik lol*

Bien, passée cette crise d'hystérie masculine (antinomie en début d'article, pour sentir vos esprits s'affaiblir devant mon génie), lâchons-nous un peu, mes p'tits loups.

Expliquons les nouvelles qui auront tenté (voire presque réussis) à bouleverser ma vie.

Premièrement, j'ai quitté ma belle boulangère.
Oui, je sais ! Elle n'était qu'un fantasme de mon imagination (pléonasme désormais, ployez devant moi !), mais comprenez bien que j'y tenais, moi, à ma sex-girl de mes rêves, à ma femme rêvée de ma vie (à défaut d'avoir une femme vivante de mes rêves).
Elle et son buste beau comme le raisin, ses cheveux d'un noir tristement lumineux qu'émaillaient quelques discrets copeaux de farine, ses yeux devenus si chauds devant la fournaise rassurante du four à pain, et son tatouage magnifique à l'épaule.
Qu'on se le dise, une femme magnifique sera....attention, suspense....Magnifique ! (Roh, quelle maîtrise !)
Mais un magnifique tatouage a cette telle particularité qu'elle peut rendre une femme superbe absolument sublime. Tout à fait !
Et n'essayez pas de me prouver le contraire car vous n'y arriverez pas !
Primo, parce que je suis le seul à parler sur ce blog (et cela n'accentue aucunement ma solitude intérieure, non).
Secundo, vous pourriez me contredire en vous exprimant via les commentaires mais presque personne ne fait de commentaires sur ce blog alors c'est tempis pour vous.
Et tertio, même si vous faisiez savoir votre opinion par commentaires, je ne vous répondrai pas pour la simple raison que j'ai pas que ça à faire, moi, nondidiou !

Bref, loin de moi l'idée de provoquer un clash par ici donc poursuivons !
Deuxièmement, je vais reprendre des études (ou pas).
Alors, là, c'est pas compliqué...enfin, moins compliqué que les raisons pour laquelle j'ai largué ma boulangère.
Ah ? Je vous ai pas dit pourquoi je l'avais largué, d'ailleurs non ?!
Bah...parce que c'est qu'un fantasme...eh ouais !
J'allais quand même m'attacher à une émanation sexuée de mon esprit, tout de même !
Je ne suis pas déséquilibré à ce point !


What did you expect ?

Non, je n'ai pas encore vu Orange Mécanique, et je m'en suis bien remis jusque là, merci !
Bon, de quoi je causais moi, déjà ?
Ah oui ! Mes études !
Donc, très normalement, je ferais une passage (à priori remarqué, mais trop loin est l'avenir pour pouvoir le prédire) dans une école d'art dramatique dans la ville de Montpellier (ou pas).
"Oui, mais pourquoi ?", demanderons certains.
Eh bien, pour vous répondre, parce que comme je me suis dit que le "métier" d'écrivain n'était pas forcément celui sur lequel je devais compter pour vivre (sauf si mes aventures écrites profitent d'un détour miracle et rapide par Hollywood et Toy'R'Us), mieux valait trouver un métier un poil moins bancal pour commencer.
Et paf ! M'est venu l'idée d'essayer le théâtre parce que j'aime jouer divers personnages comme l'aura prouvé mon apparition singulière et appréciée dans la saga MP3 de Glagnork (qui vient de terminer son Acte I, profitez-en !), et que je ne pense pas être trop mauvais dans mon jeu d'acteur.
Voilà !
Évidemment, si je loupe l'audition d'entrée (ce qui n'arrivera pas puisque j'en ai décidé ainsi), j'irai glander à l'université de Nîmes pour y faire des lettres modernes (ou pas).
"Mais pourquoi Nîmes alors que tu habites près de Montpellier ?", me diront d'autres qui ont suivi jusqu'ici (quel courage !).
Parce que je vais déménager sur Aigues-Mortes (dans le Gard, hein...y a Google Maps au pire, pour vous) avec la péniche où nous habitons pour nous envoler vers d'autres rivages.
Le pourquoi du comment on doit bouger ? Eh bien c'est trop long, trop chiant, et trop lourd pour vous l'expliquer maintenant donc on reportera cette jolie histoire sans intérêt pour plus tard.
Et puis, bon....après, si je loupe tout ça, bah je vais à Pôle Emploi et c'est la fin pour moi (ou pas).

Quelle triste tableau !
Moi qui ne voulais vivre que de chips et de pain mouillé !

Et troisièmement....je ne m'en souviens plus.
Bah ouais....
Mais là où ça devient le plus triste dans tout ça, c'est que non seulement je ne me souviens plus de que je voulais dire, mais je ne sais plus quoi dire tout simplement.
J'ai cherché pendant plusieurs minutes une petite image rigolote pour illustrer tout ça, mais quand on ne sait pas quoi dire, même la plus belle des images ne vous sauvera pas.
Oh non !
Mais après...n'est-ce (presso ! Hu, hu, la bonne vieille blague bien pourrie !) pas là aussi le rôle et le but d'un blog ?
La grande majorité des blogs crées sur le Net ne servent-t-ils pas juste qu'à raconter à quel point leurs créateurs (disons, leurs propriétaires, car on ne crée jamais vraiment son blog) n'ont rien envie de raconter de spécial ?
Ce qu'ils les poussent donc à réaliser l'une des plus grandes et plus affreuses bassesses qui constituent le cœur-même d'Internet : l'irréalisable, l'impensable, et l'immanquable exercice de racontage de vie !
Admettons-le, comme le dit l'adage, Internet Is For Porn. Mais pas que !
Le net sert à autre chose également : il permet aux gens de raconter leur vie à la terre entière de manière presque instantanée et sans taboulé (le taboulé a toujours empêché les peuples opprimés de s"exprimer librement, sachez (de thé)-le !).
Après, la question de savoir si c'est bon d'un point de vue moral vis-à-vis de la société et de la préservation de la vie privée, balablabla...je m'en tape !
Ça ne fait pas partie du programme de cet article.
Non, ce qui m'intéresse, c'est de savoir si ça vaut vraiment le coup de lire la vie des gens comme ça, sur des blogs.
Car même si ces gens conservent leur anonymat (de pacotille ?) avec des pseudos plus ou moins recherchés, il n'empêche que la vie telle qu'elle est écrite sur leurs blogs est la vie tels qu'ils la voient.
Ça, ça ne changera jamais !
Mais, sincèrement, par moments, on est en droit de se demander qu'est-ce qu'on en a à faire de la petite YunaWhite76 qui parle de son mal de vivre parce que ses parents n'aiment pas qu'elle fume car ce n'est pas ainsi qu'une fille ayant été élevée dans l'amour et le respect de Dieu devrait se comporter, merde quoi, vous y pensez au cancer du poumon qu'il se tape l'autre là-haut avec ses nuages de fumée autour de lui ?!
Ou même, à son cancer de la peau, vu qu'il vit au-dessus des nuages et qu'il doit se prendre des rayons UV sur la tronche 24/24H étant donné qu'il est partout à la fois le con ! (Donc même quand il fait nuit là où il se trouve, bah il se prend quand même le soleil dans la tronche vu qu'il est aussi là où il fait jour !)


Ta gueule, on discute !
Mais, pour en revenir, il se trouve que je suis tout de même allé fureter sur le Net (comme d'habitude, à la recherche d'inspiration et d'images dégueulasses pour ce blog) et j'ai fait le tour de deux-trois blogs, que je choisirais de nommer "blogs d'existence" (en opposition à des blogs "de pensée" comme ce même-blog que vous devriez chérir où peuvent se côtoyer pensées philosophiques, remarques sur la société, et critiques d'art), des blogs où on y raconte sa vie à sa manière.
Et bien que certains blogs (essentiellement des skyblogs) m'auront saoulés avec des histoires à dormir debout comme quoi il y aurait encore des gens pour adorer Justin Bieber, d'autres portraits de personnages (essentiellement des skyblogs) m'auront véritablement touché (certainement pas au cœur vu que je l'ai perdu alors que j'étais à la piscine mais disons mon hypothalamus, pour changer, tiens).
Ne le cachons pas, mes p'tits loups !
Je suis un jeune homme hétérosexuel à tendances saphiques (ce qui ne veut rien dire mais c'est la meilleure expression pour désigner cet aspect de ma personnalité torturée), aussi les témoignages de jeunes anadrynes devant luter continuellement contre l'intolérance, le mépris, et la violence m'atteignent plus que d'autres sujets traités dans ces blogs d'existence.
Pourquoi donc ?
Peut-être pour l'effet cathartique que provoque en moi la lecture de ces batailles souvent violentes contre le monde, d'où les guerriers ne ressortent jamais indemnes mais souvent plus forts qu'en temps de "paix", et contre une humanité qui met trop de temps (ou se refuse simplement) à évoluer.
Ou bien pour me remémorer de façon indirecte la défaite au combat d'une lointaine amie, qui échangea son échec contre sa vie...
Pour tout vous dire, je n'en sais rien et je n'ai pas trop envie d'en comprendre la raison qui me fait agir ainsi.
Sauf si vous me payez en chips 3D et en bisous, alors quoi on pourrait négocier tout ça...

Toujours est-il qu'une vérité s'est imposée à moi : écrire sur soi, pour soi (que ce soit sur un blog ou non) a en effet un fort effet cathartique (encore une fois, pour ceux qui ignorent la définition de ce mot : dictionnaire !).
Alors pourquoi s'en priver ?
Soit dit en passant, cela ne m'empêchera aucunement de parler aussi peu de mes états d'âme par ici, car ce n'est pas le but de ce blog.
J'y présente avant tout ma plume, ma verve, et mon esprit.
Mais sait-on jamais ?
Au détour d'une tournure de phrase ou d'une vilaine parenthèse maladroite, vous pourriez bien y déceler un éclat de mon cœur si absent qui ne cesse néanmoins de battre pour vous, mes p'tits loups.
Je vous aime comme seul un poète vous aimerait (à la différence près que je ne pratique pas la poésie).
Le reste à l'ordinaire prochain.

dimanche 21 août 2011

Les actrices porno ne se masturbent pas toutes devant des horloges romaines à l'heure du JT...

Bagaimana aku senang melihat Anda, serigala kecilku!
Saya minta maaf karena tidak benar-benar menulis lebih banyak artikel di blog ini sayang akhir-akhir ini yang saya cintai.

Oui, autant vous l'annoncer de suite, quand je m'ennuie à mort, j'écris en indonésien...une langue dont je n'ai rien à faire, que je ne sais ni parler ni écrire.
Mais ça, on s'en fiche car, désormais, j'aime écrire en Indonésien (vive Google Trad !).

Voilà, ce fut ainsi le moment absurde de cet article mais bref...
C'est l'heure du bilan !!!

Enfin, plus sérieusement, il serait plus le temps pour vous de fuir loin, très loin, de cet article avec vos yeux sous le coude (drôle d'image, j'en conviens) mais dans ce cas-là, j'aurais commencé à n'écrire que pour une bande de bots marocains ne s'activant qu'à l'évocation du mot "Gobelet" et ça, c'est pas glop !

Donc, pour en revenir au sujet de ce billet que je n'ai même pas commencé à développer parce qu'il faut pas trop à lui en demander à cet énième paragraphe, c'est l'heure du bilan !!!
Eh oui !
Voilà plus de 5 mois que ce majestueux blog s'est installé dans la vaste contrée du Net, abreuvant de manière peu régulière qui veut bien de son contenu particulier. Et il est désormais temps pour moi de faire le point sur ce que j'ai crée, et sur ce que vous, mes chers et dévoués lecteurs, appréciez le plus dans ce blog.

Aussi, de toute évidence, la meilleure manière d'arriver à une conclusion rapide et franche serait d'observer les statistiques pour voir lesquels des articles écrits par ma main virtuose vous ont marqués.
Donc, quand j'ai vérifié quels étaient les articles les plus consultés, voilà ce que j'ai découvert :

- L'article le plus lu du blog est, de très loin, "Du pourquoi les actrices porno gardent-elles toujours leurs chaussures durant leurs scènes..."
À savoir, pour les quelques personnes qui ne l'auraient pas lu (on vous attendait !), une basse élucubration pseudo-philosophique sur un sujet désigné comme étant tabou, mais dont personne ne parle car tout le monde s'en fout en réalité.
- Vient ensuite, en deuxième place, l'article "Roma, Ô Roma", où je me suis essayé (avec brio, on dirait) à la critique cinématographique sur un film très sexuel tout en sensualité (ou très sensuel tout en sexualité, selon votre manière de voir les choses) autour d'une passion saphique dans la belle ville du Colisée et des glaces italiennes à la romaine.
- A la troisième place, nous retrouvons "L'homme qui se masturbait durant le JT", un petit écrit de mon cru, assez cru également, dont le titre en dit large (ou long, selon vos préférences).
- Et, enfin, à la quatrième place, nous voici avec "Jérémie Tyger", la première partie (et j'espère vraiment pouvoir me mettre à l'écriture de la suite au plus vite), que vous avez généralement bien apprécier notamment grâce au charme certain du personnage principal.

Donc....après avoir attentivement observé tout cela, que pourrait-en déduire ?
Que constater quand on constate (répétition, je m'en excuse...) que ce que les gens viennent lire quand ils viennent ici, c'est des histoires par rapport à des actrices porno qui surexposent leurs pieds, des anandrynes fougueuses dans la Cité des Borgia, un onaniste amoureux des médias TV, et un mec extraordinaire qui écoute du t.A.T.u ?
Eh bien c'est que vous n'êtes tous qu'une bande de joyeux pervers, tout à fait !


Mais ne nous enflammons pas. Vous pouvez rester après tout.
Si je vous ai traités de "joyeux pervers" et non pas de "sales pervers", de "pervers dégueulasses", de "gros pervers", ou de "papy, mais qu'est-ce que tu fais à renifler ma culotte ?" c'est bien parce que ça n'empêche pas de vous apprécier, mes p'tits loups.
D'ailleurs, pour qui écrirais-je toutes ces inepties si vous n'êtes pas là pour les lire, franchement ?
Mais disons que ça ne m'arrange pas tout ça !
J'ai pour objectif d'avenir d'être un auteur trash, et voilà que mes écrits n'offusquent personne, sans quoi j'aurais reçu moult messages de mort, de menace, et autres billets doux sentant bon l'anthrax.
Sincèrement, ça m'embête !
Sérieusement, le monde entier se trémousse nerveusement devant les chroniques d'un scandale sexuel sans saveur, ni cigare et je découvre finalement qu'il n'y a aucun plaisir ni de tabou à dire des choses graveleuses à propos d'actrices pornos et de délires scatophiles car ça ne fait fuir personne.


Couché Domi !
Tu fais peur à personne. Tout le monde parle de toi.
T'es nul !

Alors, pour tout vous dire, si j'avais vraiment souhaité devenir le roi incontesté du trash, j'aurais posté sans me faire prier "hello.jpg" ( je vous parlerais de ça plus profondément dans un prochain article) mais cela n'aurait pas été à mon avantage du tout vis-à-vis de ma crédibilité dans la vie de tous les jours.
Oh, ça non !
Mais, au passant, ça c'est un bon truc bien trash, "hello.jpg"; personne n'ose en parler tellement c'est gore et tabou !
En revanche, pour retrouver cette image, mieux vaut avoir des connaissances en archéologie informatiques....Hey, pssst...si vous le voulez, je peux vous la passer par mail ;)

Bref, passons !
Sachez mine de rien que j'ai vraiment décidé de reprendre de façon 'achement plus régulière ce joli blog au fond bleu (hey, il est tard, d'accord ?!).
Alors, bon, disons que j'ai beaucoup de choses à dire mais que j'ai la flemme et des bisous à distribuer.
Les bisous, c'est plus facile et plus efficace que les mots !
Bisous, mes p'tits loups !
Je vous manque...

mardi 19 juillet 2011

Jérémie Tyger, l'Homme ! - Partie 2 (ou le récit d'un pétage de tronche d'anglais raconté par un fan d'horloge)

Comme je vous ai manqué, mes p'tits loups.

Près de 3 mois m'auront séparé de mon blog fétiche et de mes admirateurs lubriques.

Cela aura été dur pour moi, qui dut survivre plus de 4 semaines sans Internet (et tous les plaisirs sauvages et outrageusement pas obscènes pour un sou cachés sous la Toile), mais je vous retrouve enfin.

Sinon, histoire de cesser de parler de moi quelques instants : quoi de neuf dans ma vie depuis mon absence tragique ?

Eh bien pas grand chose, si ce n'est que j'ai compris que l'amour est un esprit sournois et cruel, que le chamanisme c'est funky, et mes amies Facebook sont pour la plupart de véritables bombes sexuelles ultra hot !
Et Sagem ! (huhu, blague téléphonique !)

Mais vous savez ce qui, en plus de mon retour fracassant, va vous faire mouiller telle la fontaine de Trevi (Rome un jour, Rome toujours !), mes chères et charmantes amantes inconnues, et vous faire bander comme des taureaux suicidaires, mes beaux barbus de passage ?

C'est bel et bien la suite des aventures du magnifique, unique, et [choissisez n'importe quel terme se terminant en -ique] Jérémie Tyger !

Les fans hystériques crient de toute leur force en courant à travers la pièce tels des singes furibards.



Un peu comme ça, ouais...


Bon, n'allons pas faire tarder le plaisir plus longtemps.
Et laissons place à l'histoire ! Avec un grand H ! Comme dans Halle Berry (qui n'est pas la soeur de Blueberry mais son coach de danse, rappelons-le !)
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Un an plus tard.

N’en pouvant plus, il finit par éjaculer, laissant la femelle nasilleuse derrière lui se ressaisir après ce moment aussi intense qu'éphémère.
Jérémie Tyger, on ne le dira jamais assez, est un homme extraordinaire et incomparablement sensationnel.
Aussi, en tant qu'être humain distingué et incroyablement remarquable, l'idée de s'extasier devant le paysage du canal de Bourgogne au petit matin avec un bol de céréales dans les mains lui paraîtrait absurde à côté de, par exemple, l'idée de s'extasier devant le spectacle grivois de deux canards en plein acte sexuel sur le canal de Bourgogne au petit matin avec un bol de céréales dans les mains.
De ces céréales, Jérémie n'en retint pas le nom. Mais ça, il s'en fichait car il avait faim et souffrait de toute manière d'une horrible migraine.
Il pensait que l'air de l'extérieur et la vue du Soleil levant lui ferait du bien. C'eut de l'effet avec le premier, mais beaucoup moins avec le second puisque ses yeux durent se rétracter dans leurs orbites devant la lumière agressive du bel astre solaire, encore bien en forme malgré son âge.
La migraine, pourtant, s'atténua peu à peu.
Depuis le temps qu'il faisait des soirées de ce genre, Jérémie pensait avoir développé une forme d'immunité contre les gueules de bois et les divers effets néfastes de l'alcool sur son organisme hors du commun.
Eh bien non !
Pendant plusieurs minutes, Jérémie hésita longtemps à propos d'aller congédier les demoiselles avec qui il avait fait des choses assez peu gratifiantes pour l'ensemble de l'espèce humaine (bien que terriblement ludiques sur le plan sexuel quand on y repense) durant la nuit d'hier.
Ou bien la nuit d'avant-hier plus la journée d'hier toute entière d'après l'horloge de Jérémie, qui devait avoir un petit problème selon lui.
Sauf que son horloge ne pouvait pas se tromper car elle n'a été acquise que durant le mois dernier et qu'elle est si efficace qu'elle a été nommée « Meilleure horloge de l'année 2013 » par le magazine “Hors loges et en scène !“, le seul magazine de presse à traiter, à la fois, de l'horlogerie et du théâtre.
Toutefois, cela aurait presque tendance à ne pas expliquer pourquoi il découvrit, en plus des jolies et plantureuses touristes écossaises qu'il aborda un jour plus tôt (ou le jour d'avant si l'on se réfère à l'horloge indéfectible de Jérémie), à peu prés une dizaine d'autres inconnus totalement nus et endormis dans le salon de sa péniche.
Ceci étant le point qui le faisait hésiter.
Jérémie, en bon séducteur qu'il était, savait séduire des femmes.
Et bien sur, il savait d'autant plus comment congédier ses conquêtes une fois sa chasse terminée, avec tout le respect envers la gent féminine qui allait avec.
En revanche, ce qu'il ne savait pas faire (et ce genre de choses sont tellement rares qu'un timbre suffirait à en faire la liste), c'était faire dégager quatorze squatteurs nudistes et inconscients de son salon.
Alors que son esprit énumérait les solutions à son problème (mais pas trop vite, non plus, hein parce que c’était le matin), il fut interrompu par la vision inopinée d’un visage familier.
L’intelligence ultra développée de Jérémie lui avait permis de comprendre que ce bon vieux Brett n’était pas venu jusqu’ici pour admirer les canards (qui, par ailleurs, avaient remis ça). En revanche, comme c’était le matin et qu’il avait la gueule de bois, il n’avait aucune envie de réfléchir au pourquoi du comment il était venu jusqu’en Bourgogne..
« Bonjour Jérémie, lui déclara Brett tandis qu’il empruntait la passerelle surplombant l’eau pour aller rejoindre son confrère, j’imagine que tu sais pourquoi je suis là.
- Je peux pas, j’ai la migraine, répondit Jérémie comme si les mots lui étouffaient la gorge en sortant.
- Allons ! Tu sais bien pourquoi je suis là ?, insista le vieux chauve sans sourcils que l’on nommait Brett Terme.
- Non, je vois pas.
- Euh…sérieusement ?
- Ouaip. Franchement, je vois pas pourquoi t’es venu ici… »
S’ensuivit un long silence entre les deux hommes qui observèrent désormais le canal.
Un silence agrémenté d’une petite touche de nasillements sauvages et rehaussé par la clapotement singulier de l’eau.
Un silence soudainement écarté par le rire bref, et aussi blanc que le foutre d’un mouton, de ce vieux Brett.
« Décidément, Jérémie, votre manque de jugeote m’aura manqué, assura Brett sur le ton de la plaisanterie.
- Et bah moi, je peux te dire qu’il n’y a rien chez toi que me manque, mon p’tit Brett…à part ta fille », répliqua Jérémie, le sourire aux lèvres, sur un ton d'impertinence absolument saisissant.
Après avoir laissé son visage se blêmir et ses yeux sortir de ses orbites durant quelques secondes, Brett se ressaisit rapidement et annonça le but de son déplacement à notre héros du matin, du midi, et du soir.
« Lulu voudrait vous voir, Jérémie. Apparemment, d’après les informations découvertes par Stan, quelque chose de pas net se trame du côté de chez Swan. On a essayé de confirmer ça avec Paul, mais il ne dit rien.
- Et Morris, il en penses quoi ? Il a traîné du côté de chez Swan bien avant que Desmond ne fourre son pied dans le cul de l’Agence.
- Ca fait plusieurs semaines qu’on est sans nouvelles de Morris. Forcément, on a essayé de vérifier le bordel avec Jérôme et Ben, mais ils sont actuellement en train de porter assistance à Fred pour l’affaire Rodrigue. Et quant à Virginie, je suis sûr que vous connaissez déjà son avis sur la question.
- Oh bah ça ! Bien sûr que je le connais son avis !, répondit Jérémie tout en riant grassement.
- Bien sur !
- Crois-moi qu’elle déjà tenté de le comparer avec son cigare cubain importé de Privas. Et bien depuis, elle n’ose même plus me défier sur un bras de fer ! Ha, ha, ha, ha, ha !
- Ah là là…Quel homme extraordinaire vous faîtes, Jérémie.
- Je sais, on me le dit souvent », avoua Jérémie en jetant son bol vide dans l’eau du canal.
Puis, sans perdre ne serait-ce qu’un millième de sa grâce légendaire, Jérémie s’avança sur les plats-bords de sa péniche, ouvrit sa braguette avec prestance et urina élégamment dans l’eau tout en continuant à parler à Brett qui fit attention à détourner les yeux.
« Mais t’auras beau me sortir tous les compliments que tu veux, je ne retournerais pas à l’Agence. Même ceux sur ma bite ! Moi et le boulot d’agent secret, c’est fini ! Je suis devenu un vrai marinier, moi. Un pur de chez dur comme on n’en voit que sur les flots.
- Mais enfin, Jérémie ! Vous êtes indispensable à notre Agence. Vous êtes le meilleur marinier-agent secret du monde ! »
Là dessus, bien évidemment, nous choisirons de ne pas contredire les propos de Brett car il faut bien l’avouer : Jérémie Tyger est un homme génialissime, mais c’est aussi le meilleur agent secret ET marinier de toute la planète.
Soit dit au passant, il faut également dire que c’est le seul à faire les deux mais cela n’enlève rien de sa grandeur.
« Pourtant, j’en ai fini avec cet univers, poursuivit Jérémie avec un arrière-goût de mélancolie dans la voix qui le rendait encore plus attachant. Je n’oublierais jamais ce qui s’est passé aux Philippines.
- Euh, votre dernière mission s’est passé en Espagne, Jérémie. Pas aux Philippines, fit remarquer Brett.
- Ah, vraiment ? Pourtant, le Soleil était le même là-bas. Et je me souviens être tombé sur pas mal de moustachus !
- Le Soleil est plus ou moins le même partout, Jérémie…à part dans les pays où il n’y en a pas, comme l’Angleterre. Et quant aux moustachus, il me sembles que c’est parce que les Espagnols sont très poilus.
- Ah, c’est donc ça ! Les pauvres ! Si pauvres qu’ils ne peuvent même pas se raser…Enfin, tout ça pour dire que je n’oublierais jamais ce que j’ai vu au Portugal… », conclut Jérémie tout en se replongeant dans ses pensées abyssales et profondément déterminantes pour la science psychothérapeutique moderne tellement son esprit est bien foutu quand même.
Brett, qui ne pouvait voir ou comprendre de telles choses à cause de sa calvitie castratrice, posa sa main sale de subalterne anglais de Lulu (le chef très, très gentil de l’Agence) sur l’épaule carrée de notre héros dans l’espoir de lui apporter son soutien condescendant de subalterne anglais de Lulu (le chef très, très génial de l’Agence).
« Si vous le voulez, Jérémie, la cellule psychologique de l’Agence est à nouveau ouverte. Comme ça, vous pourriez parler de vos problèmes avec notre nouvelle psychologue qui vient de débarquer de New York et… »
Qu’entends-je ?! Que vient donc de dire le vilain Brett ?!
Je rêve ou il vient d’insinuer que Jérémie pouvait avoir des problèmes ?!
Je n’en crois pas les oreilles de mes yeux !
Et plouf, tiens !
Un imbécile à l’eau du canal !
Regardant du haut de la péniche l’inconscient qu’il venait de jeter par dessus bord, Jérémie se mit à rire à gorges déployées en portant ses mains sur ses haches tel le héros de sa vie qu’il était.
« Ah, ha, ah ! Jérémie Tyger n’a jamais de problèmes voyons, mon cher Brett ! Regardez ! Je suis même tellement génial que je suis parvenu à te rafraîchir l’esprit, ah, ha ! »
Bien dit, Jérémie !
Puis, notre héros réfléchit soudain deux secondes sur un point qui le troublait avant de sourire à nouveau avec grâce.
« T’as bien dit que la nouvelle psychologue de l’Agence était nouvelle dans l’Agence ?, demanda Jérémie.
- Parfaitement, oui. Elle est arrivé de New York il y a deux semaines. Bon dieu, que cette eau est froide ! »
A nouveau, Jérémie réfléchit quelques instants, le temps que Brett remonte sur la péniche à l’aide de ses formidables, bien qu’inférieurs à celles de Jérémie, capacités d’escalade.
« Dis-moi Brett, si j’accepte ta mission, il y a des chances pour que je rencontre cette psychologue là ?
- Assurément, oui. Désormais, Lulu souhaite que chaque agent fasse un test psychologique avant et après le départ en mission. Il faut dire que ce qui s’est passé en Espagne nous a beaucoup traumatisés…
- Alors d’accord. Je veux bien faire cette mission mystérieuse mais à une condition !
- Tout ce que vous voudrez, Jérémie. »
Jérémie instaura alors un long silence dramatique comme il aimait en faire quand il voulait instaurer des longs silences dramatiques.
« J’aimerais que tu m’aides à faire dégager des squatteurs du salon de ma péniche.
- All right ! Je vais chercher mon fusil.
- Pas besoin ! J’ai déjà tout ce qu’il faut chez moi !
- Bon, eh bien…après vous !
Et ils y allèrent.

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