Vous pensiez que j'abandonnerais ce blog à jamais ? Eh bien non !
Vous pensiez que je commencerais ce message en vous déclarant amoureusement la bonne année (depuis le temps que j'aurai du le faire) ou en m'excusant platement de n'avoir pas su entretenir ce site depuis des mois ? Eh bien un peu quand même !
Vous pensiez que...
Choqué que je suis par cette image inopportune, impromptue, et pas du tout en accord avec la date de cet article, je me décide à vous révéler dès maintenant la suite des somptueuses aventures de votre héros favori : Jérémie Tyger.
Et oui ! Vous pensiez ne jamais revoir cet être extraordinaire ? Eh bien non !
Voici prestement le chapitre 3 ! Que va faire Jérémie maintenant qu'il sait de la bouche de ce sale english de Brett que son ancien chef, Lulu, a de nouveau besoin de lui car quelque chose de pas net se trame du côté de chez Swan ? Choisiras-t-il de revenir vers son Agence après ce qu'il s'est passé en Espagne ?
Vous pensiez avoir tout lu ? Eh bien non !
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Malgré les rayons ardus d’un flamboyant soleil d’été, qui
menaçait de brûler leurs cornées, personne ne plissa les yeux en regardant
l’immense Jérémie Tyger passer les vitreuses portes battantes de l’Agence.
Notre
homme, cependant, a beau être d’une puissance qu’un mélange sournois entre
Attila le Hun et Ulala seul saurait égaler, il n’est pourtant pas condescendant
pour autant et sait apprécier la compagnie de ses mous et chétifs collègues à
sa juste valeur.
Tandis
que la foule acclame le retour de son héros, Jérémie leur fait profiter du
spectacle inouï de ce sandwich blanc de poulet/sauce au poivre qu’il dévore
sans prêter attention à tout ce monde agglutiné autour de son énergie lumineuse
tel un troupeau de moustiques attirés par un néon branlant.
À
l’orée de la cage d’escalier, une jeune rousse légèrement dodue enlève avec
frénésie le haut de son tailleur pour lui montrer ses seins.
Jérémie
y jeta un coup d’œil rapide, histoire de, mais l’amateur de magnifiques
poitrines qu’il était n’adhéra finalement pas au tableau qui s’offrait à vingt
bon centimètres de son visage.
C’est
qu’il devait avoir ses raisons.
Si
un homme comme Jérémie Tyger trouve que tes nichons ne valent pas le coup
d’être mordillés passionnément devant une multitude de fans enfiévrés, c’est
que tu as une poitrine tout juste passable ma cocotte ! Désolé !
Après
avoir fini son sandwich, Jérémie emprunta les escaliers en trottinant après
avoir arraché la porte qui y menait pour la jeter à la figure des filous qui le
filait. Ça améliore la digestion, selon lui.
Et
non, ce brave Jérémie ne prend jamais les ascenseurs. Et dans les rares cas où
il l’utilise, il préfère passer la trappe du dessus et aller directement sur le
sommet de l’élévateur pour le voyage. Ça lui permet de se glisser dans les
conduits d’aérations après.
Après plusieurs étages gravis en grande hâte, cinq
grenades fumigènes jetées un peu partout dans les bureaux, et une pipe taillée
en vitesse par l’artisan du bois qui avait installé son échoppe au 32° étage,
Jérémie parvint enfin devant le bureau du directeur.
Il
s’arrêta, considérant la porte en bois poli avec déférence.
Notre
brave héros n’était aucunement intimidé par son ancien patron, mais il lui faut
bien avouer que, s’il n’est pas aussi génial que Jérémie, Lulu peut être
considéré comme étant sur un autre niveau d’excellence.
En
même temps, il est le seul parmi tous ses supérieurs hiérarchiques à ne pas
avoir eu la mâchoire brisée suite à une parole déplacée ou une réaction
violente de la part de Jérémie après avoir mangé des fajitas.
Il
paraîtrait même que Lulu serait le seul de l’Agence capable de tenir tête à
Jérémie…Même si, honnêtement, tout le monde prie pour qu’ils n’aient jamais à
s’affronter même par jeu.
Quand
on pense à l’affreuse histoire d’un bâtiment de télécommunications qui fut
totalement enseveli lorsque Lulu découvrit, furieux, que le contenu du DVD
pornographique qu’il venait de piquer nécessitait d’appeler une ligne privée
pour débloquer les vidéos à l’aide d’un code numérique ! Jérémie, lui, qui
voulait également regarder les vidéos, se contenta juste de faire un trou dans
la Grande Muraille de Chine pour se défouler. Heureusement, les deux se
calmèrent bien vite, mais on n’osa jamais les contrarier, ni l’un ni l’autre,
et surtout pas les deux en même temps.
Jérémie
inspira profondément.
Il
est déjà à la limite de l’impossible pour un être ordinaire de rentrer dans le
bureau de Lulu sans y être d’abord invité par sa secrétaire particulière (qui
l’est d’ailleurs vraiment beaucoup, pour sûr) sans craindre de brûler vif comme
le fromager basque qui s’apprête à rencontrer Dieu, le Prophète Mahomet, et
Till Lindemann en même temps.
Alors,
pour un être aussi puissant que Jérémie Tyger, cela demande une intense
préparation mentale et physique.
« On
ne sait jamais ce que l’on pourrait trouver en ouvrant la porte du bureau de
Lulu. », pensa Jérémie tout en tournant la poignée de sa grosse main
moite.
Il
entra.
Un
tableau démesuré lui explosa à la gueule comme une colossale pluie de liqueur
féminine sous un soleil de paillette. Pour un peu, il aurait pu y avoir des
arcs-en-ciel !
Mais
ça, Jérémie s’en foutait. Ses magnifiques yeux ne faiblirent pas, tendus qu’ils
étaient à admirer l’Oeuvre. Il n’avait pas vu quelque chose d’aussi beau depuis
des lustres. Pendant un temps, tous ses soucis, ses fêlures, toutes ses choses
bien nazes qu’il ne possède même pas s’envolèrent dans un étincellement nacré.
Englobé
dans une lueur chaleureuse, Lulu était assis en tailleur sur son bureau, nu
comme le p’tit Jésus.
Aussi
beau qu’une aurore boréale, son membre turgescent, son pic imposant, son glaive
de chair était debout, fier. Bandant avec vigueur, une fine tige métallique
glissée dans l’urètre, Lulu méditait calmement et ne semblait aucunement
dérangé par la présence de Jérémie.
Notre
vaillant Jérémie, quant à lui, était au contraire plutôt dérangé par sa vision.
Il avait l’impression d’avoir pénétré dans un univers alternatif, où sa
perfection ne tarderait pas à fléchir devant cette déchéance.
A
sa droite, il remarqua bientôt la secrétaire de Lulu, un casque sur les
oreilles avec le volume à fond, vêtue principalement d’un simple tablier, qui
aiguisait avec soin un sabre immaculé.
«
Tu te souviens d’Inamorata, Jérémie ? », déclara soudain Lulu, les
yeux toujours clos.
« Oh,
euh enchanté. », déclara Jérémie à l’encontre de la brune pulpeuse qui
astiquait toujours précieusement son épée.
En
soupirant d’un air excédé, Lulu ouvrit les yeux et tourna la tête vers son
agent.
« Mais
non, espèce de serviette de bain, je te parle de mon sabre, voyons !
Magdalena, réceptacle !! »
Alors
même que la musique semblait être à fond dans son casque, la secrétaire,
Magdalena, distingua l’appel de son maître aussi clairement qu’un sous-marin au
milieu d’un aquarium et courut vers lui, un large bol à la main.
Avec
un détachement et une classe sans pareille, Lulu se leva, sauta de son bureau
et retira le plus naturellement du monde la tige de son urètre.
Rapidement,
un liquide blême et quasi-incolore sortit en trombe de sa queue magnifique pour
atterrir pêle-mêle dans la coupe tenue par la nudiste en tablier.
Cela
dura au moins cinq minutes. Si bien que Jérémie ne pu supporter plus longtemps
ce spectacle tragique sans ouvrir la fenêtre et abattre un avion qui passait
par là en lui jetant une tasse à pleine puissance.
Le
flot de sperme s’arrêta enfin de couler lorsque le contenant fut presque plein.
Puis,
avec envie, Magdalena plongea ses lèvres dans le bol, bu un peu de la précieuse
semence, puis déclara en se léchant les babines : « Hum, je pense
qu’on a ce qu’il faut pour ce mois-ci, patron. Mais je sens encore un peu trop
de noirceurs donc elle ne sera au top de sa pureté, je vous préviens. »
Puis,
le bol dans une main, et l’épée de Lulu dans l’autre, elle partit en direction
du couloir, où elle disparut après avoir laissé à Lulu le soin de fermer la
porte.
Celui-ci,
toujours défroqué et élégant comme seul Jérémie l’aurait été s’il n’était pas
tant choqué, s’assis doucement derrière son bureau.
« Eh
oui ! Pour garder toute sa lueur et son énergie, mon épée a besoin que je
lui prépare un rituel très spécial environ tous les mois.
-
En te fourrant une putain de paille dans la bîte pour ensuite, je sais pas,
déballer tout ton foutre dans un bol par ta secrétaire à moitié à poil ?
Je sais pas, mec, mais avant, t’avais juste besoin de trucider quelques vieux
et c’était parti pour la fête ! Plus rien ne pouvait arrêter Inamorata
quand elle avait pris le sang de ces saletés de vioques qui nous pourrissent la
vie avec leurs conversations inutiles de quand ils étaient moins morveux !
-
Je sens une grande colère en toi, Jérémie.
-
Un peu, mon coco ! T’envoies Brett me tirer de ma Bourgogne peinard pour
je sais pas quoi, et quand j’arrive, tu…Enfin voilà quoi ! Ta queue, la
tige, le bol…
-
Les temps ont changé, brave loup. Je sens dans l’Univers comme un océan de paix
qui venait de balayer le désert aride. Nous avons gagné, Jérémie. Les Ténèbres
ne sont plus. Les terroristes, les arabes, les juifs, les présentateurs de
télé : ils nous craignent tous désormais. La France se tient droite,
écrasant les ennemis de sa République avec de grosses bottines à semelle
compensée en plein de la tronche.
-
Et ?
-
J’ai compris que pour maintenant la paix dans ce monde, il nous fallait
abandonner toute cette noirceur que nous utilisions contre nos ennemis et aller
vers quelque chose de plus lumineux. C’est pour quoi, au lieu de la sanctifier
dans le sang, je plonge désormais ma lame dans la liqueur de la vie. Ainsi,
quand je découperai ces sales islamistes en morceaux, ce sera non plus avec
violence, mais avec clarté et espoir en l’humanité.
-
Ah ouais quand même…Moi, quand je regarde juste des canards baiser, ça me fait
pas autant d’effet perso. Tout ce que je fais, c’est manger des céréales sans
lait et laisser mon narrateur dire au monde à quel point j’suis immensément
génial !
-
Tu n’as pas changé, Jérémie, hein ? Toujours aussi peu de considération
pour l’espèce humaine ? Tu ne laisserais jamais aux figurants l’occasion
de prouver leur valeur.
-
On leur demande pas leur avis. C’est nous qui décidons de l’avenir du monde. Et
puis, je ne voudrais pas dire, mais si tu m’as fait venir juste pour discuter
philo, je ferais tout autant de me barrer.
-
Non, attends ! Pardonne-moi, j’ai été inconvenant. Moi-même, je comprends
ce que tu ressens. Mais oui, je t’ai fais venir car nous avons besoin de toi
pour un problème d’envergure.
-
Oui. Brett m’a déjà un peu briefé. Complexe, ton affaire !
-
Et c’est pour ça que j’ai fait appel au meilleur et seul agent secret/marinier
de la planète !
-
C’est cool, mais je commence quand ?
-
Attends deux secondes ! Il va falloir te faire passer des tests
psychologiques avant. Désolé, mais les mesures viennent d’en haut, tu ne peux
pas t’y dérober.
-
Je sais, c’est ce qui a poussé Brett dans le canal lorsqu’il me l’a dit.
-
Mais ça ne devrait pas te poser de problèmes vu que la nouvelle psy qu’ils nous
ont envoyés est canon.
-
Je sais, c’est ce qui a poussé mon admirable derrière jusqu’ici. Mais, vois-tu,
je préférais voir le canon que la psy. De toute façon, je n’en ai pas besoin,
pas envie, et si quiconque m’y pousse, je lui plonge mon pied dans la bouche,
compris ? »
Sans sourciller, tout désinvolte qu’il était,
Lulu sortit de sous son bureau une longue batte de base-ball. Puis, il plongea
ses yeux ahurissants dans ceux de notre héros avec malice.
« Hum quelle grosse batte, dit-il nonchalamment. Tu dois
être bien seule, comme ça, sans personne pour te réchauffer dans cet hiver
glacial. Mais je connais un bon endroit où tu seras bien au chaud. Un endroit
calme, sombre, mou que j’affectionne particulièrement. Et si je t’y
introduisais en douceur devant mon cher ami Jérémie que voilà ? Oh mais
oui, je sens que tu en rêves… »
Dégoûté et ne voulant pas avoir plus d’ennuis
avec les compagnies aériennes des alentours, Jérémie interrompit rapidement
Lulu :
« C’est bon ! Je
vais la voir, ta grognasse de psychologue ! Maintenant, lâche cette
batte ! »
(Ce chat aussi pensait, tout comme vous, avoir tout lu. Eh bien non !)
Alors ? Vous aussi, vous pensiez avoir tout lu avant ça ?
Libre à vous d'y répondre ou non, mes p'tits loups. Allez, à la prochaine !
Peace & Love ;)
Alors ? Vous aussi, vous pensiez avoir tout lu avant ça ?
Libre à vous d'y répondre ou non, mes p'tits loups. Allez, à la prochaine !
Peace & Love ;)
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