Eh oui !
L'histoire totalement effrayante d'un homme qui a affronté un stylo quand il était petit. Malheureusement, bien qu'il ait survécu à notre grand désespoir, il a également décidé d'écrire.
Que ce soit pour traiter de philosophie, de jolies femmes, de récits farfelus, ou simplement pour dire des conneries, sa plume (bien qu'il ne soit pas un oiseau) sera mis à rude contribution.
Tout ceci dans un ballet explosif et subversif de lettres, de mots, et de phrases mélangés pour donner un cocktail psychédélique mais néanmoins épique.

dimanche 20 mars 2011

Ceci est une arnaque !

Deux semaines sans rien du tout sur ma vie ?!
Bon Dieu, vous avez dû angoisser à un tel point que vos verges, messieurs, n'ont point pu s'élever pour aller toucher le ciel et que vos souffles, mesdames, n'ont eu la chance d'effleurer la peau pâle de mon cou musclé par autant de séances d'headbanging.

Que c'est triste !
Pourtant, je ne m'en excuserais pas. Il faut savoir que ma vie devient passablement inintéressante ces derniers temps et que mon travail sur Jérémie Tyger (acclamé par bon nombre de mes petits lecteurs adorés à ce qu'il parait) a littéralement vidé mon fluide intellectuel de mon membre suintant....à savoir mon stylo.
Vous croyez que je ne l'ai pas vu, votre lueur lubrique dans votre regard nubile, bande de dégueulasses ! Hein ?! Namého !
Mais passons, je vous aime quand même, mes p'tits loups !

Pour changer de sujet, il me semble que l'heure fatidique du jour fatidique se rapproche.
Dernièrement, j'ai soumis à mon esprit une liste relativement importante de maisons d'éditions à qui envoyer les manuscrits de mon livre "Nathaniel Muckensturm - The Sound And The Furby" (dont, si vous insistez, je vous accorderais la lecture du premier chapitre).
Entre autres, il y a bien évidemment des maisons telles que Gallimard, Flammarion, ou encore Actes Sud.
Je sais, ça peut paraître un poil suicidaire. Un jeune con comme moi, sorti de nulle part, qui décide de s'attaquer "all alone" aux maisons d'éditions des plus grands. Mais bon...on n'arrive à rien sans rien...dans ma tête, ça sonnait mieux.
Bref, tout cela pour dire que je me tâte encore. D'un avis purement personnel, je trouve mon bouquin raisonnablement bien fait mais, encore aujourd'hui, je sens que je manque d'avis constructifs là-dessus et ça me chagrine un peu.
Je ne sais pas encore si je suis prêt à me lancer dans cette aventure...à me cogner la tête de manière trop violente contre la vitre sombre et plaine de buée de la réalité.
Pour l'instant, je suis légèrement perdu, il faut bien l'avouer...et je ne sais pas trop quoi ajouter à ce billet inutile et accessoire.

Aussi, pour clôturer ce message, et ce dimanche, en beauté, laissez-moi vous bercer avec la plume délicate d'une tribade poète que j'admire et adore autant pour sa vie, romantique à souhait, que pour son œuvre admirable, aussi délicieuse que le chocolat et fluctuante comme une rivière sous la lumière d'une lune d'automne (autrement dit, c'est bieng !) : je parle bien de Renée Vivien. (plus d'informations sur cette grande femme de lettres ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9e_Vivien)

Elle lira mes yeux et saura qui je suis
Et nous nous souviendrons de nos plus belles nuits...
Loin d'elle, j'étreignis des femmes inconnues.
Leur image est pareille à la forme des nues.


Aux caprices du vent, aux remous de la mer
Et je ne me souviens de rien qui me fut cher.
Les autres ont passé sur mon chemin, mais elle!
Unique, elle demeure en mon âme éternelle.


Je la verrai toujours ainsi que je la vis,
Avec les mêmes yeux ignorants et ravis
A travers les hasards des courants et de l'heure
Et des vents et des ciels, elle existe et demeure.


Je m'en retournerai, comme on retourne au port,
Vers celle qui jadis détermina mon sort...
Le chant sourd du passé m'attire et me rappelle,
Et c'est par un beau soir que je reviens près d'elle...
(Renée Vivien)

Quant à moi, je vais aller travailler sur le retour de ce cher Jérémie Tyger. Je sens que vous l'aimez bien, alors n'allons pas bouder votre plaisir.
Car votre plaisir me fait plaisir.
Et s'il y a une chose que j'aime dans le plaisir, c'est que ça fait plaisir.
Je commence à dire que de la merde là, je sens qu'il faut que j'arrête pour ce soir...

Allez, à tourte !

1 commentaire:

  1. Au risque de passer pour une collégienne au vocabulaire restreint, à l'émotivité facile, à la singularité cruellement absente, et à la connerie démesurée ;
    C'est bôôôô ^^
    P.S. Quand pourrais-je poser mes yeux sur ton œuvre et la parcourir de mon regard concupiscent ?
    JUSTIN' TOO DEEP.

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