Eh oui !
L'histoire totalement effrayante d'un homme qui a affronté un stylo quand il était petit. Malheureusement, bien qu'il ait survécu à notre grand désespoir, il a également décidé d'écrire.
Que ce soit pour traiter de philosophie, de jolies femmes, de récits farfelus, ou simplement pour dire des conneries, sa plume (bien qu'il ne soit pas un oiseau) sera mis à rude contribution.
Tout ceci dans un ballet explosif et subversif de lettres, de mots, et de phrases mélangés pour donner un cocktail psychédélique mais néanmoins épique.

samedi 30 avril 2011

Charmons les ondes langoureuses du son...

...Et ne nous privons pas d'écarter les cuisses de nos oreilles !

Voilà tout juste près de 2 semaines, mes p'tits loups, que je vous ai parlé d'un bijou du cinéma européen, d'un film qui aurait eu le triple mérite d'afficher une romance lesbienne remplie de charme, de profiter d'une réalisation implacable, et de s'octroyer sans vraiment le faire exprès d'une exclusivité (espérons-le) temporaire car le dit-film (Room In Rome, pour les étourdis qui auraient manqué l'ancien billet) reste toujours inédit en France.
Et depuis plus rien !
Ce blog se serait-t-il trouvé esseulé après ces quasi 2 semaines de vide total ?

Non, je ne le permettrais pas.
D'ailleurs, je ne l'aurais jamais permis si, en fait, une flemme chronique ainsi qu'une semaine de vacances dans ma Bourgogne natale pour Pâques ne m'en avait pas empêchés.

Mais, pour ne pas changer, me revoilà encore à faire planer ma plume folâtre au dessus de ce blog pas si misérable que ça à une heure extraordinairement tardive, mais je m'en fiche car j'aime dormir tard !

Pour commencer, je vais aller vous énumérer joyeusement les quelques nouveautés qui ont eu l'aimable intelligence de parsemer mon existence depuis ces derniers temps.
Déjà, mon jeune frère, qui n'a pour seul défaut que le fait qu'il écrive de la main droite, a dernièrement lâché son site Web parmi la toile immense et cruelle du Net.
Sur ce même site, fort joliment réalisé, vous y retrouverez la saga MP3 (des créations audiophoniques comparables à des feuilletons radiophoniques mais en format MP3 et téléchargeables gratuitement) écrite, enregistrée, mixée, montée, et réalisé par Neckhaos (le pseudonyme de mon frère, donc) : Le Monde Pitoyable de Glagnork.


Pour résumer rapidement (pas trop non plus) parce que c'est tout de même pas le sujet de ce billet de ce soir, Le Monde Pitoyable de Glagnork narre de façon charmante les mésaventures d'un jeune homme du nom de Léon, fraichement chômeur et divorcé, qui va se retrouver projeté dans un autre monde pour diverses et obscures raisons que je ne vais décrire ici parce que, namého, allez donc l'écouter vous-mêmes bande de sourds !
Et c'est ainsi qu'il croisera sur son chemin (vers où ? Pas sûr que même le créateur de la saga le sais) des personnages excentriques, et devra faire face à des événements qui changeront sa vie (et celle d'un nombre incalculable d'autres personnes au passant, parce que ce n'est pas intéressant sinon) à jamais.
Enfin, consécration ultime ! L'élément fondamental qui vous obligera à coup sûr d'aller jeter un coup d'oreille à cette création audio est que je joue dedans !
Eh oui !
À mes trés chers, et très peu nombreux, admirateurs, sachez que votre obligé serviteur, moi-même, interprète dans cette œuvre un rôle secondaire assez récurrent. Et ça, ça me procure autant de plaisir que le fait de lire vos commentaires ou de mettre au défi mon esprit détraqué devant autant de tentations mondaines sur les vastes contrées des Internets avant de céder la place à mon membre érectile en action dans une parade d'amour folle avec ma main dansante.
Mais chut !
J'ai déjà mentionné ces sites-là dans le billet précédent, et ce qui suit dans cet article-ci sera tellement trash que vous n'avez pas besoin d'en lire plus.
Bref ! Tout ce vous devriez en retenir dans ces quelques paragraphes, c'est qu'il faut aller ici et vous n'avez ensuite qu'à écouter tranquillement cette aventure fantaisiste.

Ensuite, j'aimerais vous faire part d'un coup de cœur à l'encontre d'une personne, et d'un être humaine plus particulièrement.
Bien sûr, pour que je mette soudain à me parler élogieusement de toi (oui, toi !), il me faudrait déjà recevoir tes messages doux et sulfureux...or ce n'est pas encore arrivé donc c'est ballot.
Non, mon coup de cœur est destiné à un humoriste français dont j'avais plus ou moins entendu parler auparavant, mais que je n'avais jamais pris la peine de surveiller plus en profondeur.
C'est Nicolas Bedos.


Hum...Un sourire charmeur pour une verge...euh, une verve bien en forme.

Fils du non-moins verbeux Guy Bedos, ce cher Nicolas (il n'y en a pas que des mauvais, comme c'est bien fait !), ce dramaturge et chroniquer anime régulièrement sur France 2, dans l'émission Semaine Critique, présentée par Franz-Olivier Giesbert, où il crée régulièrement la polémique à cause de son impertinence magnifique (qui n'a rien à envier à celle de feu Maître Desproges), de son auto-dérision récurrente et presque indécente sur sa condition de "fils de...", de sa vulgarité délicieuse, et son verbiage fluide qui réjouit mes neurones et mes zygomatiques.
Et ce gars-là, depuis que je dévore avec ardeur ses "Chroniques Mythomanes" sur Youtube, je l'adore !

Mais, vous vous demandez surement, comment ai-je fait pour accéder à toutes ces vidéos depuis ma Bourgogne profonde alors que je squattais allégrement l'appartement bucolique de la future impératrice viticole qu'est mon anglo-écossaise de mère (ainsi que son ordinateur portable au passage) ?
Comment aurais-je pu m'esclaffer bruyamment devant l'humour caustique de ce "Desproges moderne" tandis que ma génitrice regardait avec passion un mariage princier dont tout le monde s'en fout mais qu'un tiers de la planète a tout de même suivi sans éveiller la part animale de cette tigresse maternelle capable de trancher la gorge de celui ayant le malheur d'obstruer maladroitement l'espace sonore ?
Tout simplement, mes p'tits loups, en utilisant des écouteurs...
Cette réponse incroyablement simpliste à ces questions horriblement complexes me permet finalement d'aborder le thème ce billet, et l'interrogation de ce billet : Peut-on réellement se permettre de profiter d'une vidéo sur Internet si on en coupe le son ?

Pour illustrer cette question, nous allons utiliser un exemple très connu qui vous dira forcément quelque chose.
Une vidéo fort puissante devenue culte dans le pays du Net au point d'avoir marqué une génération d'internautes incrédules devant la profondeur philosophique de cette vidéo au caractère humain sans précédent, si bien que l'Humanité s'est retrouvée entièrement unie pour exprimer ses émotions répulsives face au contenu brutal de ce petit bout de film.
Oui mais c'est bien sur !
Je parle de....2 Girls 1 Cup !


Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est 2 Girls 1 Cup, un petit conseil : Ne regardez jamais cette vidéo !...ou alors essayez de la regarder le plus tardivement possible si vous le pouvez.
Pour vous décrire tout cela sans tomber dans l'abject et le romantisme du dimanche à l'eau de rose, disons simplement que cette vidéo nous dévoile, devant nos yeux inconscients, une histoire d'amour complexe de deux femmes pour les excréments et le vomi.
Oui...
Et, histoire d'approfondir le sujet, une fois passé l'intérêt artistique de cette vidéo plus que dégueulasse, il y a en plus un caractère social très intéressant derrière cette vidéo car une nouvelle lubie est apparue : Filmer les réactions de ses amis quand ils regardaient la vraie vidéo et les partager sur le Net.
Une véritable chaine d'émotions humaines qui, il faut bien l'avouer, tend à prouver que le Net, c'est quand même surprenant et parfois rempli de bonnes idées que même le moins humaniste des cons homophobes et xénophobes qui trainent en nombre dans le monde, il en serait ému s'il voyait ça.
Mais pour être honnête, je n'ai jamais vraiment regardé cette vidéo jusqu'au bout donc je ne saurais tenir une critique approfondie, mais d'après des sources aussi diverses que Wikipédia, Le Monde, un roman quelconque de Sade, et une étude inachevée de Levi-Strauss, 2 Girls 1 Cup présente deux femmes qui défèquent dans une coupe pour aller ensuite se nourrir docilement (et avec, semble-t-il, une once de plaisir venue de nulle part) de leur merde.
Tout ceci avec pour seul accompagnement sonore que deux mains invisibles qui voguent élégamment sur les touches d'un mignon petit piano (qu'on ne voit pas ! Sinon, ça serait encore plus bizarre...).
Tout à fait !
Aucun son ! Aucune idée de la voix des deux demoiselles ! Rien qui ne parvient à nos oreilles par delà le piano de la bande-son. Même le fracas suave du vomi s'écrasant contre le sol a été coupé du montage !
Et ça, mes amours, je ne sais pour vous, mais je trouve que ça en rajoute plus au caractère scabreux que l'idée saugrenue que ce taré de réalisateur a eu en voulant que les deux demoiselles se vomissent dans la bouche !
Un choix étrange qui choque bien plus le cœur froid et félin qui siège dans mon thorax que la vue de ces bouffeuses de merde !



"- Mais pourquoi elles font ça ?!
- Tu sais pourquoi ils ont mis du piano toi ?
- Mais, sérieux, pourquoi elles font ça ?!!"

C'est vrai ! Après tout, on a tellement l'habitude d'écouter de la merde, de regarder des films de merde, de dire de la merde dés qu'on se met à parler d'autre chose que du sexe, de la mort, et du Rock dans les conversations courantes que la scatophagie appliquée n'étonne plus personne.
Mais bon dieu, pourquoi ce piano ?!
Quitte à ne pas avoir mis les bruitages captés par le micro de la caméra (à condition de considérer le fait que la caméra était équipée d'un micro...), ils auraient pu tout simplement éblouir nos pauvres âmes prudes traumatisées par un silence brut de décoiffage !
C'est incompréhensible, mais cela nous permet de nous demander si le mieux ne serait pas de couper le son durant la lecture de cette vidéo....voire sur d'autres vidéos, sait-on jamais...

M'enfin, comme je ne suis qu'un pseudo-lettré narcissique et qu'il se fait déjà beaucoup plus tard que depuis le début de l'écriture longuette, rythmée par la voix superbe de cet amant mythomane de mes zygomatiques chatouilleuses qu'est Monsieur N. Bedos, de cet article aussi sale et débraillé que mon esprit après une visite de courtoisie sur xHamster, je pense que mon avis n'intéresse pas grand-monde.

Mais chut ! J'ai encore cité un autre site porno !
En punition, je vais mettre fin à cette interrogation vide de sens, mais aux enjeux humains plus qu'importants, et je vous laisse vaguer ici et là en espérant vous serrer dans mes bras un jour.
Ou une nuit, ce serait mieux...
Notre tendresse n'en sera qu'accentuée.

Allez, gros bisous baveux à vous, mes amours.
Je vous hais. Pas. Trop.

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