Eh oui !
L'histoire totalement effrayante d'un homme qui a affronté un stylo quand il était petit. Malheureusement, bien qu'il ait survécu à notre grand désespoir, il a également décidé d'écrire.
Que ce soit pour traiter de philosophie, de jolies femmes, de récits farfelus, ou simplement pour dire des conneries, sa plume (bien qu'il ne soit pas un oiseau) sera mis à rude contribution.
Tout ceci dans un ballet explosif et subversif de lettres, de mots, et de phrases mélangés pour donner un cocktail psychédélique mais néanmoins épique.

lundi 18 avril 2011

Roma, Ô Roma !

Ah Roma !

Rome, la belle Rome.
La Ville Éternelle, le Berceau du monde.
La cité où j'ai acheté mon premier katana de collection.....
Et c'est là, au milieu de ma phrase (comme vous n'êtes qu'une bande de pseudos malpolis qui ne faisaient rien qu'à m'interrompre au milieu de mes phrases !) que vous me lancez d'un ton rempli d'interrogations presque plaintif : "Katana de collection" ? À Rome, la ville du Colisée et du Forum (si, si ! Le tout premier forum de l'histoire était IRL !!) ?
Eh bien oui ! Je fonctionne comme ça moi ! Je m'offre des casquettes rasta à Venise et des sabres japonais à Rome...essayez un peu de comprendre ma logique et l'anévrisme va vous péter à la figure, je vous l'assure.

Mais revenons à nos pastas, je vous prie !
Donc oui, Rome, la ville où j'ai mangé les meilleurs glaces de toute mon existence.
Une ville au charme sans pareil et à l'aura lourde et présente dans chaque rue tant son histoire fut mouvementée et puissante.
Cependant, pour tout vous dire, j'ai largement préféré mon voyage à Venise qu'à Rome.
Venise est empli d'un charme tranquille, comme si les battements de son cœur aquatique nous amenait doucement à la contemplation pure et simple de la vie à l'Italienne.
La Dolce Vita, comme disent les roumains....
Pourtant, malgré tout l'amour que je porte envers la Sérénissime, le billet de ce soir sera dédié à Rome.

Ou, plus précisément, d'un film dont l'action s'y déroule.
Alors oui, avant de passer aux choses sérieuses, vous devez vous demander depuis quand ce blog à but ouvertement littéraire à la base s'est docilement transformé pour aller désormais proposer des critiques cinématographiques un peu comme le font la plupart des libertins fiévreux qui tailladent sans vergogne le moindre bout de pellicule un tant soit peu neuf dans leurs antres humides et glauques (Spécial dédicace à Odieux Connard, par ailleurs !).
Eh bien, je vous répondrais avec Éloquence (Aggrésivité s'étant absenté pour raisons personnelles -J'ai même un mot de ses parents si vous le voulez-) que l'idée est toute récente.
Et puis, franchement, vu le succès joyeusement catastrophique de mes écrits, cela me paraissait absurde de ne me contenter que d'un seul registre.
On est d'accords ? Oui ? Voilà, c'est aussi pour ça que je vous aime, mes p'tits loups ! On ne se fâche jamais pour rien avec vous...

Bref ! Comme c'est un billet traitant d'un film (d'un film se déroulant à Rome, qui plus est), autant lancer les festivités.
En furetant sur le Net comme je le fais d'habitude, entre deux visites succinctes sur Youporn, Redtube, Pornhub, et tout le tralala (un jeu des sept familles "Sites Porno", ça vous tente ?), je suis tombé par hasard (on va dire que c'est par hasard, car le déroulement exact des événements serait plus chiant à décrire) sur une chronique écrite à propos d'un film italiano-hispanico-russe, réalisé par un...réalisateur (put**n de répétitions !), Julio Médem, d'origine espagnol, et dont je ne connaissais absolument pas l'existence.
C'est fou le hasard, non ?!
Passons !
Apparemment, le bonhomme aurait déjà à son actif quelques films assez chauds (comprenez par là qu'il y a des fesses et des poils pubiens) mais souvent très fouillés au niveau de la réalisation, des jeux de lumières, et de la mise en scène.
M'en foutais bien de savoir ça, moi !...Quoi que non ! J'aime trop le cinéma pour ça !!
Mais en tout cas, ce que j'ai compris, c'est que ce mec est considéré comme un OVNI dans le paysage cinématographique espagnol (voire même européen), à peu à la manière d'un Kusturica, mais en plus sensuel et sexuel (culture espagnole oblige !). Il fait un peu partie de ce genre de réalisateurs que l'on admire, ou que l'on déteste...mais qui ne nous laissent pas indifférent dans tous les cas.
Et ça, ça suffit souvent à me convaincre !
Eh oui ! Je fonctionne comme ça, moi ! J'ai les trucs absurdes, les films où on passe dix minutes à regarder un mec boire de la bière (Sofia Coppola, si tu me lis...je t'adore !(Oui je sais qu'elle ne viendra jamais ici pour lire ce que j'écrit, mais c'est pour la forme nom de Zeus !(Et une troisième parenthèse pour bien vous embêter, nah !))), et tout ça.
Aussi, quand j'ai appris que son nouveau film, sorti en 2010, présentait une romance lesbienne (je reviendrais sur l'étendue de ma passion pour l'art et la culture saphique dans un autre billet), se déroulant dans l'une des plus belles villes du monde (mais pas ma préférée, car déjà devancée par Venise dans mon esprit), à savoir Rome, j'ai foncé tel un métalleux devant l'annonce d'un concert de Lamb Of God pour aller me regarder....Room In Rome !!



Synopsis :

Alba est espagnole, Natasha est russe. Lorsqu’elles se rencontrent un soir, dans un bar, l’attirance est immédiate. Consciente que Rome leur offre l’opportunité de laisser libre court à leur désir le temps d’une nuit, elles se retrouvent dans la chambre d’hôtel d’Alba.

Au milieu des peintures anciennes, des ordinateurs modernes et lui du monde extérieur, elles font passionnément l’amour et se dévoilent petit à petit l’une à l’autre…



Comme je suis un être consciencieux (si quelqu'un sait ce que veut dire ce mot, il est prié de le faire savoir le plus vite possible, s'il vous plait) et qui tient à son faible public, je vais commencer par vous dire que ce n'est vraiment pas un film à mettre entre toutes les mains.

Déjà, comme la jaquette le laisse suggérer et comme le synopsis le précise timidement, dîtes-vous bien que, durant tout le film, vous verrez quasiment tout le temps deux jeunes et jolies femmes se baladant à poil dans une seule grande chambre d'hôtel et qui font l'amour assez régulièrement (disons, toutes les 20/30 minutes quoi...le temps de se reposer en deux parties de jambes en l'air quoi !).
Ensuite, c'est tout simplement car c'est une œuvre cinématographique d'une grande richesse et qui, dans sa lenteur et sa nonchalance, se révèle plus riche et plus profond que je n'aurais jamais pu l'imaginer.
Eh non ! Ce n'est pas qu'un bête film de cul entre deux filles extraordinairement belles (et talentueuses ! Un grand bravo au jeu d'acteur au passant !) !
En fait non ! Que dis-je là ?!
C'est même loin, très loin, d'être un vulgaire film de fesses, c'est en réalité un superbe huis-clos, tout en émotion et en poésie, entre deux femmes perdues et torturées qui verront leurs vies changées à jamais après cette nuit, la nuit du solstice d'été.
Ce qui est admirable, c'est de constater à quel point cette utopie, crée dans le cocon protecteur de cette luxueuse chambre d'hôtel et renforcée par la sincérité des corps nus et des joutes sexuelles, transforme ces deux femmes. Au départ, elles se mentent mutuellement, constamment, et se mentent à elles-mêmes. Elles se protègent de l'amour et du désir (les seules choses qui comptent, en fin de compte) derrière leurs histoires inventées et leurs faux noms.
Mais à un moment, tandis que la réalité cruelle se retrouve chassée des lieux (pour se retrouver enfermée derrière la faible cloison d'un écran d'ordinateur), et après une bonne scène de sexe, les vérités apparaissent, les langues se délient, les larmes coulent. Même la lumière évolue à leurs côtés, soulignant progressivement la beauté de chacune, ainsi que de chaque parcelle de cet appartement.
Et normalement, à partir de là, vous êtes également subjugué par l'histoire (et son rapport mystérieux avec l'Histoire...vous comprendrez en voyant le film) et votre regard ne se détourne plus jusqu'à la fin.
Et là, si j'en dis plus, ça serait gâcher la magie de ce bout de chef d'œuvre ! De plus, il y a tellement à dire sur ce film que je risquerais de passer pour quelqu'un de sensible. Avec un coeur et tout, ouais !
Quelle horreur !
Aussi, je vais terminer cette chronique en vous avouant clairement que c'est là un film bien étrange et indescriptible qu'est Room In Rome, mais que je vous recommande chaudement (oh, oh !) à vous, mes ami(e)s.
Sauf si vous êtes homophobe, que vous ne supportez pas les films légèrement intellectuels, ou bien les deux...Alors quoi je vous plains de tout mon être.

Dans tout les cas, je m'étais déjà mis à penser que 2010 avait été une année exceptionnelle pour le cinéma (Inception, The Social Network, Shutter Island, Green Zone, Scott Pilgrim, etc...). Eh bien, ce film ne fait que me conforter dans cette idée, en plus d'être bien parti pour siéger dans mon Top 15.

Bref, pour terminer la soirée, deux conseils : Regardez donc ce film et laissez-vous séduire comme j'ai été séduit. Et deux, franchement, si vous pouvez le faire avant de mourir, faîtes un tour en Italie ! Rome, Venise, Florence...Peu importe !
Sachez néanmoins que c'est l'un de ces pays qui vous changent à jamais.
Faîtes donc comme ces deux jolies dames dans leur bain, et allez changer votre vie mes p'tits loups !

Gros bisous baveux, mes amours.
A la prochaine !

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